vendredi 31 janvier 2014

Amazon a renoué avec les bénéfices en 2013

Le chiffre d'affaires du géant américain de l'e-commerce a progressé de 22 %. Mais les analystes s'inquiètent du ralentissement d'Amazon hors des Etats-Unis et de la hausse des coûts de distribution.


Les résultats d'Amazon ont déçu les analystes.
Les résultats d'Amazon ont déçu les analystes.
 
Les uns après les autres, les grands groupes présentent leurs résultats annuels. Amazon a ainsi annoncé le 30 janvier 2014 être repassé aux bénéfices en 2013 et avoir enregistré de bonnes ventes pendant la saison des fêtes de fin d'année, mais les analystes attendaient beaucoup mieux.
Le bénéfice net est ressorti à 274 millions de dollars contre une perte de 39 millions un an plus tôt. Par action, il atteint 59 cents en 2013 alors que les analystes attendaient 73 cents. Les ventes ont beau avoir bondi de 22 % sur un an à 74,4 milliards de dollars, elles sont un peu en-deçà des attentes.
Pour le seul quatrième trimestre, le résultat a plus que doublé sur un an à 239 millions de dollars, soit 51 cents par action contre un consensus de 66 cents. Le chiffre d'affaires a bondi de 20 % à 59,59 milliards de dollars en octobre et décembre, signalant de vigoureuses ventes de Noël.
Le dynamisme des recettes a toutefois été en partie éclipsé par un bond de 20 % des dépenses alors que le groupe ouvre sans cesse de nouveaux centres de traitements des commandes et investit dans la technologie, notamment les services dématérialisés. Les investissements liés au marketing ont également augmenté de 33 % par rapport à l’année précédente, ce qui a forcément pesé sur les résultats de l’e-commerçant. De même, le chiffre d'affaires hors des Etats-Unis a progressé de seulement 13 % contre 21 % pour 2012. 

Pas de chiffres officiels sur les ventes de Kindle


agrandir la photo

 
Le groupe n'a, comme à l'accoutumée, pas donné de chiffres de ventes de Kindle mais d'après le cabinet spécialisé IDC, il occupe la troisième position du marché mondial des tablettes avec 5,8 millions de Kindle Fire écoulées et 7,6 % du marché, derrière Apple (33,8 %) et Samsung (18,8 %).
 
Amazon a aussi précisé que son service de livraison en un jour, Prime, illimité et gratuit contre un abonnement annuel, avait atteint des records de nouveaux souscripteurs. Le directeur financier Tom Szkutak a par ailleurs annoncé que le groupe envisageait une forte augmentation aux Etats-Unis du prix annuel du service Prime, qui pourrait aller jusqu'à 40 dollars de plus que les 79 dollars actuels. Une information qui a inquiété les analystes présents pour qui une brusque augmentation pourrait avoir un impact négatif sur le succès du service... et des ventes.
 

Amazon paré pour la 4K

 
Le groupe américain a également rappelé son implication dans la production de programmes télévisés et la collaboration de son service Instant Video avec les grands studios américains pour développer l’expérience 4K des téléspectateurs. En 2014, il produira ses séries originales entièrement en 4K.
Pour le premier trimestre, le groupe mise sur des ventes de 18,2 à 19,9 milliards de dollars, soit une hausse attendue entre 13 et 24 % sur un an. Les attentes des analystes se situaient plutôt vers le haut de cette fourchette, à 19,7 milliards. Amazon table en outre sur un résultat opérationnel situé entre une perte de 200 millions de dollars et un gain de 200 millions, qui pourrait donc s'afficher en nette baisse par rapport aux 181 millions de dollars de bénéfices engrangés au premier trimestre 2013.
A la suite de ces annonces, l'action a d’abord bondi en séance de 4,90 % avant de chuter de 4,6 % à 384,50 dollars lors des échanges électroniques suivant la clôture de la séance officielle.

Windows 8 : Microsoft envisage de court-circuiter l’interface Metro par défaut

Rétropédalage en vue chez Microsoft, qui prévoit d’activer par défaut un démarrage en environnement traditionnel plutôt que Metro. Ce dernier a visiblement du mal à se faire accepter !


 Une préversion de Windows 8.1 Update 1
© Wzor
Une préversion de Windows 8.1 Update 1
 
La prochaine mise à jour Windows 8.1 Update 1 est prévue pour le 11 mars et elle pourrait s’accompagner d’un important rétropédalage dans la gestion de l’interface graphique. D’après une préversion récupérée par Wzor.net, le système pourrait bientôt démarrer par défaut avec l’interface Desktop classique, plutôt que l’interface Metro. Actuellement, Windows permet déjà de booter directement en mode Desktop, mais il faut au préalable le configurer. Cette option avait été introduite avec l’arrivée de Windows 8.1. Avec la nouvelle mise à jour, ce réglage serait donc fait d’emblée.  
Cette reculade supplémentaire - qui n’est pas confirmée pour l’instant - serait clairement un aveu d’échec. Cela signifierait que cette nouvelle interface tactile - présentée avec insistance comme l’avenir de Windows - reste toujours boudée par les utilisateurs. Ces derniers préféreraient au final les bonnes vieilles applications Desktop, pilotées par un clavier et une souris.
 
Une autre nouveauté qui pourrait apparaître dans cette mise à jour est le fait de pouvoir accrocher une appli Metro dans la barre de tâche de l’environnement Desktop. Ce qui permettrait à l’utilisateur d’accéder à cette appli par un simple clic, sans passer par le bouton Démarrer (qui est lui aussi un revenant, rappelons-le). Là encore, cette information s’appuie sur des copies d’écran de Wzor.net, publiées il y a plus d’une semaine. En proposant cette fonctionnalité, Microsoft cherche à gommer les différences entre les deux designs, dans l’espoir évidemment de mieux faire accepter Metro.

© Wzor

Des rumeurs prédisent, par ailleurs, un retour prochain du fameux « menu Démarrer », mais peut-être plutôt dans une mise à jour ultérieure. Un changement graphique nettement plus important devrait arriver avec la version Windows 9, prévue pour 2015. Quand on voit le bricolage auquel on assiste actuellement, franchement, on a peur.
Source :
The Verge     

Google dévoile cinq jeux pour ses Glass.. et pour être sûr d’avoir l’air bête !

Les ingénieurs de Google viennent de dévoiler cinq concepts de jeux pour les Google Glass qui doivent inspirer les futurs développeurs. En attendant d'être copiés, ils garantissent que les porteurs de Glass auront l’air stupide.

as de parodie porno ou d’appli coquine. Cette fois, ce sont les ingénieurs de Google qui prennent le taureau par les cornes. Ce sont donc cinq petits jeux qui ont été créés par les concepteurs des Glass, les lunettes intelligentes du géant du Web, afin « d’inspirer » les développeurs qui hésitent à sauter le pas.

Cinq jeux qui montrent bien le potentiel des Glass, mais pas seulement. Ils rappellent également les premiers titres qui peuplaient l’App Store à son tout début et qui n’utilisaient finalement les capteurs que d’une manière basique. On se dit, dès lors, que la voie des possibles est bien plus large et prometteuse que ces applications rudimentaires, que ce soit celle qui vous demande de garder la tête bien droite pour ne pas faire tomber des livres virtuels en équilibre sur la tête d’un avatar en fil de fer, ou cette espèce de jeu de tir aux pigeons d’argile numérique.
On préférera même fermer les yeux – ce qui n’est pas pratique pour jouer – sur ce clone de Fruit Ninja qui vous impose de faire de grands gestes dans votre champ de vision pour couper les objets géométriques qui le traversent. Succès garanti dans le métro, surtout à l’heure de pointe.
En conclusion, les Glass vont certainement changer nos vies, mais ne donneront assurément pas des arguments à ceux qui veulent prouver que jouer aux jeux vidéo ne rend pas idiot.

Yahoo sur les traces de Google Now avec Incredible Labs

Les critiques ne freinent pas la stratégie d’acquisition de services mobiles de Marissa Mayer. Avec le rachat d'Incredible Labs, Yahoo se paye un assistant virtuel capable de concurrencer, entre autres, Google Now.
 
© Site TechCrunch
L'équipe d'Incredible Labs au grand complet.
agrandir la photo
Malgré une année 2013 problématique pour son entreprise, Marissa Mayer poursuit sa stratégie d’acquisition. Et depuis le début de l’année, elle met carément les bouchées doubles pour séduire les utilisateurs de smartphones et de tablettes.
 
Quatre start-ups (Aviate, Sparq, Cloud Party et Tomfoolery) ont été acquises par le groupe en quelques semaines, toutes liées à la mobilité. Et voilà que Yahoo vient d’annoncer le rachat d'une cinquième, Incredible Labs, une jeune pousse qui a développé Donna, un assistant virtuel. 
Comparable à Now, le service de Google, cette application agrège des informations stockées sur votre smartphone (agenda, contacts, géolocalisation...) et fait office de secrétaire virtuelle, capable notamment de vous lancer des rappels au moment où vous en avez besoin.
 
Un exemple : vous êtes à 30 minutes de distance de votre prochain rendez-vous. Donna vous préviendra qu’il est temps de partir pour être à l’heure, en tenant compte du trafic. Si vous êtes en retard, elle proposera d’envoyer des alertes à vos contacts pour les prévenir.
 
agrandir la photo
 
 Peu connu du grand public -Donna n'est pas disponible en France- Incredible a en revanche séduit les investisseurs. Elle a déjà levé 2,5 millions de dollars via plusieurs fonds (Khosla Ventures , Betaworks , Maynard Webb , CrunchFund, Ashton Kutcher).
 
L'appli en elle-même ne sera jamais disponible par chez nous, car elle sera supprimée de l'App Store sous peu. Mais il y a fort à parier que Yahoo! intègrera bientôt un service équivalent, renommé, en profitant de l'expertise et du code des équipes d'Incredible Labs. 
 
L’opération, dont le montant n’a pas été révélé, doit être autorisée par les autorités pour être finalisée dans les prochains jours, selon Yahoo.
Source : TechCrunch.
 
 

E-commerce: les ventes en ligne ont atteint 51,1 milliards d'euros en 2013

Les ventes en ligne ont crû de 13,5% en 2013, portées par des transactions en hausse. Le panier moyen baisse à 84,5 €, selon le bilan e-commerce de la Fevad.


 Sur l’année 2013 le panier moyen est de 84,5 € (contre 87,5 € en 2012)
Sur l’année 2013 le panier moyen est de 84,5 € (contre 87,5 € en 2012)
 
Les Français ont réalisé plus de 600 millions de transactions en ligne (+ 17,5 %), totalisant 51,1 milliards d'euros, (+ 13,5%). A l'occasion de la présentation de son bilan annuel du commerce électronique, la Fevad (fédération e-commerce et vente à distance) a précisé que les ventes de Noël ont fanchi la barre des 10,1 milliards d'euros.
 
Cette bonne santé de l'e-commerce est corroboré par le fait, qu'en 2013, les sites du panel Fevad iCE 40 (qui mesure la croissance des sites leaders, à périmètre constant) ont vu leur chiffre d’affaires progresser de +4%. A contrario, la consommation de détail hors alimentaire a reculé de 2% sur l’année passée.
 
Effet de la crise ou des soldes agressives sur Internet : la baisse du panier moyen a continué, avec - 3,5%, soit 84,5 euros (87,5 euros en 2012). Il a atteint au 4e trimestre 2013, le niveau le plus bas jamais enregistré, à 83 euros.

En 2013, il y avait 138 000 sites d'e-commerce actifs

Autre baromètre de la vitalité des ventes en ligne : l'offre de sites d'e-commerce atteint 138 000 sites actifs (+17% en un an), ce qui représente 20 000 nouveaux sites. Entre 2005 et 2013, l'e-commerce totalise près de 10 fois plus de sites marchands et un chiffre d'affaires multiplié par 6, affirme la fédération.
   
La demande est tirée par l'arrivée de nouveaux acheteurs en ligne (+5% sur un an) et par l'augmentation de la fréquence d'achats (en moyenne 18 transactions par an et par acheteur) contre 16 en 2012.
   
L'étude menée par la Fevad repose à la fois sur les informations recueillies auprès des principaux sites marchands et sur le montant agrégé des transactions réalisées par les principales sociétés prestataires de paiement pour le compte de 138.000 sites internet.
Source :
- Fevad

Archos se rapproche de Logic Instrument et se lance sur le marché des entreprises

Archos vient d’entrer dans le capital de Logic Instrument, le spécialiste des appareils mobiles pour les entreprises et la défense, pour s'ouvrir aux professionnels avec une stratégie inédite : le Consummer to Business.

our Archos, l’année 2014 commence par une grande offensive. Déjà présent sur le grand public avec des tablettes et des smartphones, l’entreprise française, fondée en 1988 par Henri Crohas (dont le nom est l’anagramme de la marque), se lance dans une nouvelle aventure.

Le 23 janvier, Archos a pris 48,9% du capital de Logic Instrument, un fabricant de tablettes et de smartphones pour l’entreprise et la défense. Il s’agit d’un véritable virage stratégique pour le groupe français. L’idée part d’un constat : l’offre en appareils mobiles (smartphones et tablettes) n’est pas assez bien adaptée au monde de l’entreprise. La stratégie est donc d’utiliser le meilleur des deux entités pour développer une gamme de produits pour les professionnels. Et ainsi, chacune des deux structures va bénéficier des atouts de l’autre.
 
Archos met à la disposition de Logic la totalité de sa chaîne de valeur asiatique (tous les sous-traitants). En échange, il a accès à l’ensemble du réseau de distribution de son nouveau partenaire. Les deux entreprises gardent leur indépendance commerciale sur les marchés grand public et professionnel (entreprises et militaires).

Cette tablette durcie de Logic Instrument résiste aux choc, aux températures extrêmes (de -20 à +60°C) et aux brouillards salins.

Une nouvelle gamme pour le Mobile World Congress


Loïc Poirier, DG d'Archos et DG délégué de Logic Instrument.
agrandir la photo

« Depuis les difficultés de BlackBerry, des entreprises nous demandent des conseils sur la solution à adopter pour leur flotte d’appareils. Pour eux, iOS est trop fermé et Android pas assez. Quant à Windows, ils attendent encore », nous a expliqué Loïc Poirier, directeur général d’Archos et, désormais, directeur général délégué de Logic Instrument. L’atout d’Archos est sa compétence dans le Kernel d’Android qui lui permettra de personnaliser les appareils selon les demandes des clients.
Mais surtout, c’est le potentiel de croissance de ce marché dans le monde professionnel qui a incité à ce rapprochement. « En 2014, 15% des tablettes seront vendues aux entreprises, ce qui représente un volume mondial de 40 millions d’appareils. » Quant aux smartphones, les ventes en entreprises devraient atteindre un volume de plus de 170 millions d’appareils.
 
L’idée est donc de rapprocher les envies des salariés, qui veulent disposer d’appareils bien conçus et dotés d’un OS récent, ainsi que les besoins des entreprises pour qui la sécurité et la productivité passent avant tout. « Nous avons donc décidé de créer un marché de CtoB, du Consummer to Business », nous dévoile Loïc Poirier. Cette stratégie reposera sur une offre en marque blanche avec des outils de sécurité basée sur les solutions de plusieurs acteurs (F-Secure, Kaspersky…) et un service de gestion des flottes d’appareils.
 
Ce mariage a déjà donné naissance à une gamme de nouveaux produits qui sera dévoilée au Mobile World Congress qui se tiendra à Barcelone à la fin du mois de février.

jeudi 30 janvier 2014

La multiplication des mobiles chez les salariés favorise le télétravail

Une étude d'IDC pour Bouygues Telecom montre que la multiplication des équipements des salariés en smartphones, tablettes et autres PC portables fait progresser le télétravail.


Le nombre de salariés profitant des différentes situations pour travailler (domicile, trajet maison/travail, déplacements professionnels) concerne près d'un tiers des  salariés (28%) interrogés.
Le nombre de salariés profitant des différentes situations pour travailler (domicile, trajet maison/travail, déplacements professionnels) concerne près d'un tiers des salariés (28%) interrogés.
En retard sur nos voisins européens, les Français se mettent peu à peu au télétravail. C'est le principal enseignement de la troisième édition de l'étude d'IDC réalisée pour Bouygues Telecom Entreprises. Le temps journalier moyen de travail réalisé en dehors du bureau - en déplacement, à domicile ou dans les transports - a ainsi crû de 15% au cours des douze derniers mois, s'élevant à 23% du temps de travail journalier.
Deux salariés sur trois affirment travailler depuis leur domicile, en journée comme en dehors des heures légale de travail. Soit une progressuin de 4% par rapport à 2012. Un salarié sur deux déclare travailler lors de déplacements professionnels (+10% par rapport à 2012) et 42% à travailler durant les trajets domicile-travail ( + 9%).
Au total, le nombre de salariés profitant des différentes situations de mobilité pour travailler (domicile, trajet maison-travail, déplacements professionnels), a augmenté de +26% en 2013, pour concerner près d'un tiers des salariés (28%). Smartphones, tablettes, ordinateurs portables... Le multi-équipement en terminaux mobiles explique en grande partie cette progression du télétravail.

Un taux moyen d'équipement de 2,45 terminaux mobiles par salarié

L'étude  a ainsi mesuré un taux moyen d'équipement de 2,45 outils mobiles - professionnels et/ou personnels -  par personne, contre deux en moyenne par salarié l'an dernier. Cette accélération est due à la fois à la croissance de l'acquisition de terminaux mobiles à titre personnel et à la politique d'équipement des salariés par l'entreprise.
Le taux de salariés équipés de smartphones personnels est ainsi passé de 51% à 59% entre 2012 et 2013. La progression de l'équipement personnel en tablettes est encore plus notable avec un taux d'équipement qui a presque doublé, passant de 17% de salariés en 2012, à 33% en 2013.
Du côté des entreprises, les directions informatiques ont pris conscience des enjeux liés à la mobilité. Elles ont accéléré leur politique d'équipement. Avec des progresssions de 29% du nombre de salariés équipés de smartphones par l'entreprise, de 7% en PC portables et de 89% en tablettes.

Une enquête réalisée auprès de directions informatiques et des salariés

Pour sa troisième édition, l'enquête menée par IDC pour Bouygues Télécom Entreprises, a été réalisée au second semestre 2013. Elle a interrigé deux types de populations issues d'entreprises du secteur privé de plus de 50 salariés : 184 directions informatiques et 600 salariés possédant au moins un outil informatique utilisé à titre personnel ou professionnel. Les entreprises sondées sont issues des secteurs des services (45 %), de l'industrie et du BTP (34 %) et du commerce (21%). L'échantillon comprend des entreprises de plus de 500 salariés (32%), de 200 à 499 salariés (30 %) et de 50 à 199 salariés (38 %).

Facebook fait des étincelles dans la publicité sur mobiles

Le réseau social termine l’année 2013 en beauté. Le mobile représente désormais plus la moitié des revenus publicitaires générés. Un retournement de situation spectaculaire.


Facebook fait des étincelles dans la publicité sur mobiles
© JIM WATSON / AFP
Facebook fait des étincelles dans la publicité sur mobiles
agrandir la photo 
       
Pari gagné pour Mark Zuckerberg, qui a réussi à faire prendre à Facebook le virage du mobile, une stratégie qui était loin d’être gagnée d’avance. Les résultats financiers que vient de publier le réseau social montrent, en effet, que le mobile représente désormais 53 % des revenus publicitaires, contre 23 % fin 2012.
 
Cette performance est encore plus impressionnante quand on voit que l’ensemble des revenus publicitaires - fixe et mobile - a augmenté de 76 % par rapport à 2012 pour atteindre 2,34 milliards de dollars. Sachant que les revenus issus du mobile étaient encore inexistants il y a un an et demi, Facebook a donc construit cette activité en un temps record. Selon les analystes de la banque RBC,  il s'agit d' « un des retournements les plus impressionnants dans l'histoire d'internet ».
 
Cette part du mobile est d’autant plus importante pour l’avenir de Facebook, que les terminaux mobiles avec accès Internet ne cessent de se diffuser sur la planète. En 2013, les ventes de smartphones ont dépassé, pour la première, la barre du milliard d’unités vendues.  

Ciblage publicitaire

Mais être présent sur le mobile ne suffit pas, évidemment, pour faire des étincelles dans la publication. Si Facebook réussit si bien, c’est grâce à ses algorithmes de ciblage publicitaire. L'énorme masse d'informations que le réseau social recueille sur les goûts et les activités de ses utilisateurs représente une mine d'or pour personnaliser les publicités qui leur sont servies.
Le groupe a aussi commencé à introduire de la publicité sur sa filiale de partage de photos Instagram, ainsi que des spots vidéo. « Notre stratégie d'amélioration de la qualité (des publicités plutôt que de leur quantité) fonctionne », a assuré Mark Zuckerberg lors d’une téléconférence, soulignant que « c'est le meilleur moyen d'améliorer l'expérience des gens sur Facebook, les retours pour les publicitaires, et nos propres revenus ».
 
Et ça marche. Facebook est devenu l'an dernier le numéro deux mondial de la publicité en ligne et mobile, avec des parts de marché de respectivement 5,7% et 18,44% (contre 32,4% et 53,17% pour le numéro un Google), selon des estimations de la société spécialisée eMarketer.
 
Il reste néanmoins une petit point noir : une certaine lassitude commence à se faire jour dans la communauté des utilisateurs de Facebook, en particulier les plus jeunes. Plusieurs études ont en particulier fait état de départs des adolescents vers d'autres plateformes plus « cool » comme Twitter, ou surtout l'application de messages éphémères Snapchat, que Facebook aurait, selon certains médias, tenté de racheter sans succès l'an dernier pour 3 milliards de dollars.

Lassitude chez les jeunes

Facebook avait lui-même reconnu pour la première fois il y a trois mois une baisse de l'usage quotidien de son réseau par les jeunes Américains. Mais même si leur croissance ralentit, le nombre d'utilisateurs du premier réseau social mondial continue d'augmenter. Facebook revendiquait fin décembre 1,23 milliard d'utilisateurs actifs mensuellement (contre 1,19 milliard trois mois plus tôt).
Parmi eux, 556 millions se connectent tous les jours, un nombre en hausse de 49 % sur un an et également susceptible de démentir l'idée d'un désengagement des membres du réseau. « Facebook augmente ses marges et augmente toujours sa base d'utilisateurs suffisamment pour satisfaire les actionnaires. Etre populaire auprès des adolescents n'a peut-être tout simplement aucune importance », résume le site d'analyses 247wallst.com.

Fleur Pellerin, un solide porte-étendard pour les startups françaises

La ministre a adressé ses voeux à la « French Tech », l'écosystème des jeunes pousses françaises. Enthousiaste et enflammée, Fleur Pellerin appelle les entrepreneurs du web à se fédérer pour aller chasser en meute à l'international.


Fleur Pellerin présente ses voeux à la French Tech le 29 janvier à Bercy
Fleur Pellerin présente ses voeux à la French Tech le 29 janvier à Bercy
C’est dans le vaste auditorium de Bercy que Fleur Pellerin a adressé ses vœux à l’écosystème de l’économie numérique. Portant en étendard l’initiative French Tech, qui a pour objectif de fédérer les jeunes entreprises innovantes pour notamment attaquer les marchés internationaux, la ministre du numérique s’est montrée combative et bien décidée à soutenir l’esprit entrepreneurial des dirigeants de start ups. « Les  travaux issus des Assises de l'Entrepreneuriat ont été une belle avancée, à l'avant garde du pacte de responsabilité », a-t-elle souligné.
Pour plusieurs dirigeants d’entreprises présents, le contraste a d’ailleurs été saisissant entre la cérémonie animée par la jeune ministre et celle qui a eu lieu vingt quatre heures plus tôt, au même endroit, mais orchestrée par Pierre Moscovici. « Hier, nous étions moitié moins, à écouter un discours soporifique, sans envergure et guère fédérateur pour les grands managers et entrepreneurs présents. Aujourd’hui, place au dynamisme, à l’enthousiasme, au rebond ! C’est ce que l’on a envie d’entendre. Ça fait du bien », confie le dirigeant d’une Entreprise de Services Numérique (ex-SSII).

La France est une nation pro business



Sans doute un peu galvanisée par son séjour américain au CES de Las Vegas, Fleur Pellerin a véritablement réussi sa rentrée 2014. Avec un sens de la formule aiguisé « nous sommes une nation pro business, pro entrepreneur…  Il faut valoriser la culture du risque, changer notre logiciel de pensée pour admettre que ce que l’on apprend lors d’un échec nous renforce et va nous aider à rebondir… Vive la startup république. »
La ministre n’a ainsi cessé de vanter les atouts des jeunes pousses françaises, de défendre la cause entrepreneuriale et d’exhorter tous les acteurs présents à échanger davantage et à mieux collaborer. « Les start ups vont nous aider à ne pas rester de simples observateurs mais à devenir des acteurs du marché et de l'économie. Il faut que nous mettions davantage en avant les succès de nos entrepreneurs. Il faut qu’à l’étranger, nos partenaires et nos concurrents comprennent que la France est un pays où il fait bon de créer des entreprises, de faire du business, d’investir, etc ».    
Consciente de la grande bataille du moment au sein du gouvernement, Fleur Pellerin a également rappelé à quel point les jeunes entreprises innovantes sont des vecteurs d’emplois. « Les métiers de demain viendront des start up d’aujourd’hui voire même des entreprises qui n’existent pas encore », souligne la ministre.

Concurrencer sans complexe la Silicon Valley

En organisant ses vœux, Fleur Pellerin n’avait pas pour seule intention d’haranguer l’écosystème numérique. Elle en a profité pour apporter quelques précisions sur les objectifs de l’initiative French Tech : apporter de la croissance et aider nos entreprises à rayonner davantage au niveau international notamment. Selon elle, il faut ainsi remporter la prochaine bataille de la localisation des grands hubs d’innovation.
La compétition est internationale pour attirer les talents, les meilleures entreprises et des investisseurs aux poches bien pleines. La France doit donc se positionner au tout premier plan sur la carte de l’agilité et de l’innovation. Concourir sans complexe et avec ambition face aux américains de la Silicon Valley, de Boston ou New York, face à Israël, mais aussi face à Londres, Berlin ou à la Scandinavie.

Création d'un label "Métropole French tech"



La ministre lance ainsi le cahier des charges pour la création d’un label « Métropole French Tech ». « Il s’agit de reconnaître les dynamiques collectives et les masses critiques qui existent déjà dans les collectivités territoriales. Que celles-ci fédèrent leurs écosystèmes pour favoriser l’apprentissage à la programmation par exemple ; pour créer des liens locaux entre les entreprises, les universités et les laboratoires de recherche ».
 
Le Gouvernement souhaite octroyer une dizaine de labels avant la fin du premier semestre 2014. Ces labels donneront un accès privilégié à un ensemble d’offres de services et de ressources pour soutenir l’innovation sur le territoire et serviront de support à une campagne de promotion et d’attractivité internationale, précise le ministère. Ces labels French Tech ne se limiteront d’ailleurs pas aux seules métropoles. Ils pourront aussi concerner un projet plus isolé. « Il faut s’approprier cette marque et la projeter à l’étranger », clame Fleur Pellerin.
 
La ministre a également rappelé qu’en parallèle de ces initiatives, la consultation nationale des programmes d’accélération de création de start ups était encore ouverte jusqu’au 30 mars, avec à la clé 200 millions provenant de fonds privés. Au total ce sont ainsi 215 millions qui sont mobilisés dans le cadre des investissements d’avenir via les participations de la Caisse des Dépôts, de la BPI, d’UbiFrance et de L’Afii (Agence française pour les investissements internationaux).
 
« Mon projet politique est d'instaurer un esprit French Tech qui bouscule des situations établies, inventent des nouvelles formes et expérimentent des nouvelles choses. Et mon voeu pour 2014 est qu'il naisse en France, grâce aux outils proposés par l'initiative French Tech, une vraie fédération de l'écosystème du numérique ; mobilisant tous les acteurs privés, publics, les collectivités avec comme objectif de soutenir la croissance et le rayonnement des startups », conclut Fleur Pellerin. Un souhait qui va certainement interpeller des organisations comme Syntec Numérique ou l'Afdel qui cherchent aussi à fédérer cet écosystème et à l'associer au monde de l'IT dans son ensemble.

Facebook propose de centraliser les offres d’emploi des PME

L’opération lancée par le réseau social avec la CGPME vise à agréger sur une même page les offres d’emploi des PME françaises. Objectif à court terme : réunir 10 000 offres.


 
Déjà victime de son succès ? Quelques heures après son lancement officiel, la page Facebook « Les PME recrutent » était indisponible. L’initiative est pour la moins ambitieuse. Elle vise à agréger en un lieu unique les offres d’emploi des PME françaises. Le réseau social aux 26 millions de membres dans l’Hexagone s’est associé pour cela à la puissante CGPME.La Confédération générale des petites et moyennes entreprises aux plus de 600 000 entreprises adhérentes.
 
Mis en place par l’éditeur français Work4, spécialiste du recrutement sur Facebook, le dispositif est simple et gratuit. Pour poster leurs annonces, il suffit aux dirigeants de ces PME de cliquer sur le bouton « Publier une offre » pour accéder au formulaire.
 
L’entreprise a le choix de diffuser son offre sur la page générique ou bien sur la page spécifique à son union territoriale ou à sa fédération professionnelle. Le recruteur dispose d’un tableau de bord pour modifier une offre ou la supprimer une fois qu'elle est pourvue. Les entreprises qui disposent déjà d’une page Facebook peuvent aussi créer leur mini-site de carrières en installant une application fournie par Work4. Les offres ainsi créées seront également dupliquées sur la page « Les PME recrutent ».

"Pas de données transmises à Facebook"

L’envoi des candidatures se fait classiquement par adresse e-mail. « Les données ne sont pas transmises à Facebook », rassure Gautier Machelon, cofondateur de Work4. En revanche, le réseau social offre des fonctions de partage et de viralité bienvenues dans le cadre d’une recherche d’emploi. Un candidat peut « liker » ou partager une offre à son réseau.
 
Au-delà du coup de jeune qu’il y a pour une organisation patronale qui va fêter ses 70 ans cette année d’accoler son logo à côté de Facebook, la CGPME voit dans cette initiative un outil de recrutement de plus, à côté de Pôle emploi, des salons ou des sites dédiés.
 
« Il y a 250 000 emplois non pourvus en France, a rappelé Jean-François Roubaud, président de la CGPME. Tout est bon dans la lutte contre le chômage. J’invite d’ailleurs toutes les organisations professionnelles à nous copier. Nous n’avons pas de copyright. »
 
Parmi les entreprises adhérentes qui ont testé la plate-forme, on peut citer le fabricant breton en solutions de gestion d’énergie et les réseaux de prestataires de services à domicile Tout A Dom Services et Axeo Services.

Nintendo, en crise, ne change rien et s'intéresse à peine aux smartphones

Alors que la stratégie retenue par Nintendo pour sa Wii U ne semble pas porter ses fruits, Satoru Iwata maintient le cap et continue à maintenir les smartphones à distance de son cœur de métier.

n ne change pas une équipe qui perd. Ou qui a gagné. C’est en résumé ce qu’on peut retenir de la conférence pour les investisseurs qu’a tenue Satoru Iwata, PDG de Nintendo, pour expliquer la nouvelle stratégie de son groupe face à un marché du jeu changé.

Smartphones, objets de connexion

Le patron de Big N n’a annoncé aucun des grands changements que les observateurs attendaient pour relancer le groupe. Le smartphone reste une sorte d’ovni dont le groupe se défie et qu’il maintient à distance de son activité principale qui reste et demeure les jeux sur ses propres consoles. « Nous n’allons pas simplement mettre nos jeux sur des appareils intelligents », expliquait Satoru Iwata. Les smartphones et tablettes seront utilisés pour « construire des connexions avec les utilisateurs », mais les jeux existants ne débarqueront pas sur ces plates-formes. La motivation derrière cette décision paraît pleine de bon sens, Nintendo ne se sent pas capable d’y « montrer sa force en tant que société qui intègre matériel et logiciel ».

Les smartphones en cinquième roue du carrosse

Grâce à une ou plusieurs applications, les smart devices vont donc être une extension des consoles, comme le prouve l’utilisation transversale de l’identifiant Nintendo Network ID, mais pour certains « services » seulement. Il pourrait être possible d’y acheter des jeux pour sa console – à la manière de ce qu’il est possible de faire depuis les applications Xbox One et PlayStation 4 pour smartphone. Nintendo reconnaît que pour certaines utilisations les mobiles sont plus performants que son propre matériel.
Pas de jeu Nintendo pour les smartphones donc ? Pas tout à fait. Big N ne s’est pas explicitement interdit de développer des applications pour ces supports mais ils devront tous remplir une mission centrale : « attirer l’attention des utilisateurs et communiquer sur l’intérêt des plates-formes » maison. On n’est donc pas forcément très loin de ce que laissait entendre le quotidien économique japonais Nikkei.

Mario baisse la tête mais pas les bras.

Des projets à courts termes pour la Wii U

Pour autant, les consoles demeurent au cœur de l’attention et des intentions de Nintendo. « Nous ne sommes pas pessimistes au sujet de l’avenir des plates-formes de jeux vidéo dédiées », affirmait Satoru Iwata, qui, dans le même temps, a annoncé que son groupe revoyait à la baisse ses prévisions de ventes annuelles de Wii U de plus des deux tiers à 2,8 millions d’unités contre 9 millions jusque-là.
Même chose pour les jeux. La firme de Kyoto espère vendre 19 millions de jeux Wii U, soit environ la moitié de son prévisionnel précédent. Pour autant, Satoru Iwata promet que sa société va développer des jeux qui utiliseront encore mieux le Wii U GamePad. De nouveaux jeux qui utilisent ses fonctions NFC devraient également être annoncés en juin lors de l’E3.
Ces efforts ne doivent toutefois par faire oublier que les titres phares sortis en fin d’année ne se sont pas bien vendus et n’ont pas réussi à relancer la machine, voire à lancer la machine Wii U. Le dernier Super Mario 3D World, sorti en novembre 2013, s’était écoulé à seulement 1,65 million d’unités au 11 janvier 2014.
On notera par ailleurs que rien n’a été dit sur des projets ou mouvements stratégiques qui permettraient à la Wii U de regagner un peu l’attention des principaux éditeurs tiers.

Mario s’inquiètera pour votre santé

Le patron de Nintendo a également profité de cette conférence pour ressortir des cartons de vieux hobbies de sa société : la santé et la « qualité de vie ». Si le jeu Wii Fit avait connu un beau succès, avec près de 22,7 millions de copies vendues dans le monde, on attend toujours de voir son Vitality Sensor, capteur prévu à l’origine pour la Wii, mais dont on n’a plus de nouvelles depuis longtemps.
La santé électronique connaît une forte accélération grâce aux smartphones et aux capteurs qu’on leur adjoint. Nintendo semble choisir lui de centrer l’expérience de santé sur ses seules consoles, sans utiliser d’éléments « wearables ». Satoru Iwata a promis plus d’informations sur ce sujet dans le courant de l’année, pour un lancement après avril 2015.

Responsabilité symboliquement reconnue

Les annonces de Nintendo n’ont visiblement pas rassuré les marchés financiers, l’action du groupe perdait plus de 3,5% à Tokyo, soit plus que le marché (à – 3,3%). Big N va conclure une troisième année consécutive de pertes. A ce titre, même si Nintendo est assis sur un confortable matelas financier, les annonces des dirigeants du groupe semblent presque timorées. Satoru Iwata paraît même s’entêter dans la voie choisie depuis des années.
Conscient que la situation du groupe est liée à des errements de son haut management, Satoru Iwata a annoncé des baisses de salaires temporaires pour ses cadres, lui compris. « Nous avons complètement manqué nos prévisions de résultats et la responsabilité du management est extrêmement importante. Je pense que nous devons endosser une forme de responsabilité. » On ne peut s’empêcher de penser que si Yamauchi, père du Nintendo moderne, était encore là, ce ne sont pas les salaires qui auraient connu des coupes sèches mais bien plutôt quelques têtes…

Sony introduit sa nouvelle PlayStation Vita Slim en Grande Bretagne

Après l’avoir annoncée avant le TGS 2013 pour le Japon, Sony vient de dévoiler que sa PlayStation Slim arrivera dès la semaine prochaine au Royaume-Uni. Aucune communication pour l’instant sur son arrivée en France.

« Après le plus gros lancement dans l’histoire de la PlayStation, retrouvez nous pour l’introduction du plus fin ». C’est avec cette phrase quelque peu sibylline que Sony Grande Bretagne invitait, en fin de semaine dernière, la presse outre-manche à venir assister à un petit déjeuner mystérieux aujourd’hui 30 janvier.
Les journalistes britanniques s’interrogeaient. Deux hypothèses tenaient la corde. La première, peu probable, Sony s’apprêtait à lancer une PlayStation 4 amincie. La seconde voulait que la PlayStation Vita connaisse une cure de minceur. Ce qui semblait plus évident puisqu’elle est déjà disponible au Japon depuis septembre 2013.

La PlayStation Vita Slim change un petit peu pour être plus légère et fine...

Le verdict est tombé ce matin, c’est bien la PlayStation Vita « Slim » qui arrive. Plus fine de 15 mm, soit 20% de moins que son aînée, mais également 15% plus légère, avec 219 grammes (contre 260 ou 279 grammes, selon les versions Wi-Fi ou 3G). Un gain de poids rendu possible par une finition légèrement moins qualitative. Cette PS Vita Slim est disponible en Wi-Fi seulement.
Mais le changement ne se cantonne pas à l’apparence. Cette nouvelle PlayStation Vita embarque désormais un gigaoctet de mémoire et devrait voir son autonomie augmenter de 20% grâce à l’intégration d’une nouvelle batterie. En revanche, l’écran de 5 pouces abandonne sa dalle OLED pour une dalle LCD.

La PlayStation Vita Slim sera disponible le 7 février prochain en Grande-Bretagne et à une date indéterminée en France. Elle coûtera environ 180 livres sterling, soit environ 220 euros. Par ailleurs, Sony a annoncé des bundles intégrant 10 jeux indépendants, dont l’excellent Hotline Miami.

Pourquoi Google revend Motorola

En cédant Motorola à Lenovo, Google s'allège d'un fardeau financier mais conserve ses brevets... Tout en rassurant Samsung sur ses intentions et en renforçant Lenovo comme diffuseur d'Android.


Dix huit mois après son rachat, Motorola Mobility quitte le giron de Google
Dix huit mois après son rachat, Motorola Mobility quitte le giron de Google
agrandir la photo 
       
Avec la revente surprise de Motorola Mobility à Lenovo, Google résoud une série de problèmes que cette acquisition lui avait posés en dix huit mois.
Commentant cette cession, Larry Page, PDG de Google, lève, sur son blog, une partie du voile sur les motifs de cette décision qui étonne de prime abord. « Le marché des smarphones est ultra-compétitif et pour prospérer, mieux vaut être dedans complètement quand il s'agit de faire des terminaux mobiles ».
Ce commentaire est un véritable aveu d'échec. Google n'a pas réussi à se transformer en un industriel des smartphones rentable : l'activité de sa filiale a toujours été déficitaire.
Sur le dernier trimestre fiscal connu (juillet à septembre 2013), ses pertes d'exploitation se sont creusées. Elles ont atteint 21 % du chiffre d'affaire de cette activité contre 12 % un an plus tôt, en dépit d'un plan de restructuration drastique supprimant 4 000 postes et d'une relance du portefeuille de produits, symbolisée par le Moto X.
En cédant son activité smartphones, Google arrête donc l'hémorragie financière, tout en conservant le portefeuille de brevets qui avait motivé le rachat de l'industriel (voir encadré ci-dessous).

Google sécurise ses relations avec Samsung


En cédant Motorola, Google renonce à concurrencer ses licenciés Android
agrandir la photo

« Ce mouvement va permettre à Google de consacrer son énergie à conduire l'innovation sur tout l'écosystème Android » ajoute Larry Page dans son commentaire. Il fait ici une allusion à un autre problème, plus structurant, qu'avait crée l'acquisition de Motorola.
 
Peut-on animer un écosystème mondial en licenciant un système d'exploitation mobile auprès d'industriels et les concurrencer en devenant à son tour fabricant de smartphones ?
La principale victime collatérale du rachat de Motorola Mobility n'était autre que Samsung. Or, le numéro un mondial des mobiles est surtout le premier diffuseur de plates-formes Android. La volonté de Google de devenir un acteur des smartphones n'a pu que conduire le Coréen à tenter de réduire sa dépendance vis à vis d'Android.
 
Google a su éteindre l'incendie qui couvait et menaçait sa stratégie mobile. En signant un accord stratégique de 10 ans avec Samsung, il y a quelques jours, puis en vendant son activité smartphones, il rassure son "grand allié objectif" sur ses intentions et évite qu'il ne se détourne trop d'Android.

Faire de Lenovo un contrepoids à la domination de Samsung

Enfin, en cédant Motorola Mobility à Lenovo, le géant américain en fait le numéro 3 mondial des smartphones. Il conforte ainsi l'ancrage de l'industriel chinois dans l'écosystème Android, dont il portera les couleurs dans le monde entier.
 
En Chine, Lenovo est déjà puissant avec 11 % de part de marché. Il contribuera à populariser le système d'exploitation de Google au moment où Apple passe à l'offensive en signant un accord avec l'opérateur China Mobile.
 
Google favorise aussi l'émergence d'un acteur mondial qui réduira, à terme, sa dépendance vis à vis de Samsung pour la diffusion d'Android. Lenovo a ainsi prévu d'utiliser le levier de la marque Motorola pour s'attaquer aux marchés nord-américain et européen, continents où elle bénéficie encore d'une renommée certaine.
 
La seule hypothèque qui pèse sur cet accord reste liée à l'obtention de l'accord des autorités américaines, comme c'est la règle pour toute cession d'activités à un investisseur étranger.