vendredi 7 février 2014

4G : 11 000 antennes-relais sont en service dont 1000 pour Free

Free poursuit le déploiement de son réseau 4G avec 998 sites en service au 1er février 2014. Bouygues Telecom continue de dominer avec 5896 sites

u 1er février 2014, 12 945 sites 4G ont été autorisés, tous opérateurs  confondus, depuis le 1er janvier 2014, selon les derniers chiffres diffusés par l'Agence nationale des fréquences (Anfr).
Sur ce nombre, en hausse de 3,4 % en un mois, 11 398 sites 4G étaient en service. Bouygues Telecom mène encore largement les déploiements (5 896) grâce à la réutilisation de ses sites 1800 Mhz. Ayant mis les bouchées doubles pour ne pas se laisser distancer par la filiale de Bouygues, Orange dispose désormais de 4700 sites en service.
 
Ces deux opérateurs distancent toujours leurs deux poursuivants. SFR a 1405 sites en service (contre 1294 en janvier 2014) et Free frôle la barre du millier de sites 4G (contre 824, un mois plus tôt).
Retrouvez la carte de positionnement des antennes de l'Agence nationale des fréquences.

SFR privilégie le déploiement des fréquences 800 MHz

En termes de fréquences déployées, les statistiques de l'Anfr confirment les choix propres à chaque opérateur. SFR a résolumment opté pour la couverture du territoire au moyen des fréquences 800 MHz, à la portée supérieure.
 
Free ne dispose que de fréquences 2600 MHz (contrairement à ses trois rivaux), adaptées aux zones urbaines denses. Orange a, pour sa part, choisi de déployer ses deux gammes de fréquences avec une prédilection pour les fréquences 2,6 Ghz.
 
SFR et Bouygues Telecom ont signé un accord de mutualisation de leurs sites 2G/3G/4G visant à rationaliser leurs déploiements respectifs en région (hors les 22 agglomérations de plus de 200 000 habitants). Cette alliance ne se concrétisera pas avant 2015, date à laquelle les premiers sites partagés seront mis en servoce.
 
Source :
- Agence nationale des fréquences

Voyages-sncf.com combine place de concert et billet de train

Le site d’e-tourisme se lance sur le marché des loisirs en proposant à la fois des places de spectacles ou de musées et les billets de train pour s’y rendre. Avec cette offre, Voyages-sncf.com espère séduire un million de nouveaux voyageurs d’ici à 2017.


Le « voyagiste digitale » étend sa toile. Après avoir packagé billet de train et nuit d’hôtel, voyages-sncf.com s’attaque aux activités de loisirs. En lançant « Les Instants V. », le leader français de l’e-tourisme propose de réserver à la fois une place de concert ou un billet pour un parc d’attraction et le billet de train pour s’y rendre. Plus besoin de jongler entre le site de la SNCF et celui de la billetterie pour coordonner les dates, l’internaute réalise toutes ses emplettes sur le premier. Malin !
 
agrandir la photo
 
Avec cette offre groupée, la filiale de la SNCF vise les 65 % de Français qui, selon une étude CSA, renoncent à des sorties ou des loisirs pour des raisons de transports et d’éloignement géographique. Et quand ils se décident enfin à franchir le pas de leur porte, ils prennent à 80 % la voiture et seulement à 13 % le train. Grâce à cette activité courts séjours, Voyages-sncf.com compte séduire 10 % de nouveaux voyageurs d’ici 2017. Soit un million de personnes qui n’auraient pas, sans cela, préféré le train.
 
L’offre porte sur les concerts et les spectacles, les compétitions sportives, les festivals, les musées et expositions et les parcs d’attractions. Outre France Billet, filiale de la Fnac et numéro un de la billetterie en France, le site a noué un partenariat avec de multiples organisateurs d’événements comme le Futuroscope et Vulcania, le festival de jazz de Montreux, Paris Musées, l’Opéra de Lyon ou la ligue nationale de Rugby.

Une double réservation en cinq clics

Le site a joué la carte de la simplicité. « En cinq clics, paiement compris, vous avez validé votre sortie, avance Yves Tyrode. Cinq clics qui ont nécessité deux ans de travail à une équipe de vingt personnes ». Pour autant, le directeur général de voyages-scnf.com ne veut pas seulement écouler des billets mais une « expérience voyageur ». Les clients auront droit à de petites attentions. Ils se verront offrir un programme au théâtre du Châtelet ou seront surclassés au théâtre Antoine. Pour couvrir tout le séjour, la site va progressivement intégrer l’hôtellerie. Il s’engage, enfin, à rembourser ses clients en cas d’annulation du spectacle.
 
Enfin, Yves Tyrode a de grandes ambitions à l’international. Dès 2014, Les Instants V. vont s’étendre aux pays francophones, à l’Angleterre, l’Allemagne, l’Asie, les Etats-Unis. « Avec nos 7 millions de visiteurs uniques par mois, nous allons faire la promotion de France dans le monde ». Une louable intention pour que notre pays reste la première destination touristique au monde.
 

Tous les temps forts des TechDays 2014

Plus de 300 sessions, 140 exposants, 18 000 visiteurs attendus… Du 11 au 13 février, les technologies Microsoft tiendront salon. Demandez le programme !

 
 
Les 11, 12, 13 février, 18 000 visiteurs sont attendus au Palais des Congrès de Paris pour « le plus grand événement informatique propriétaire d’Europe ». Trois jours pour faire le point sur les technologies et l’écosystème Microsoft avec plus de 300 sessions et 140 exposants.
 
Jour 1. Comme le veut la tradition, le premier jour sera réservé aux développeurs. Avec des ateliers très pointus faits par des développeurs pour les développeurs. « Si au bout de 5 minutes, vous êtes perdu, c’est normal, vous n’êtes pas développeur », prévient Nicolas Petit, directeur de la division marketing et opérations de Microsoft France.
 
La journée débutera par une plénière intitulée « Votre futur est dans le code ». « Il s’agit de montrer qu’il est possible à la fois de développer sous des technologies de Microsoft et dans d’autres langages puis de travailler de concert en open source, sur des frameworks de développement ou sous Windows Azure. »
 
Les codeurs chevronnés pourront ensuite assister – s’ils ont réservé à temps - les sessions stars « Coding4Fun » et « Geek is in da House ». Le 11 février, à 14h, Microsoft donnera aussi le nom des lauréats de son concours des meilleures applications sous Windows 8 et Windows Phone 8. 
Jour 2. Le deuxième jour sera, lui, consacré aux professionnels de l’informatique. L’intitulé de la plénière du matin donnera le ton : « Les temps changent, votre SI aussi ». Pour Nicolas Petit, l’heure est, en effet, au changement. « La fin du support de Windows XP le 8 avril a valeur de symbole. Un OS sorti en 2001 à l’époque des disquettes 3,5 pouces.  La centaine de milliers d’utilisateurs en France qui sont restés sous ce système d’exploitation connaîtront certainement la dernière grande migration ».
Deux retours d’expérience seront particulièrement bien suivis. Distributeur de matériel électrique, Rexel voit son modèle économique transformé avec les objets connectés et la domotique. Le Crédit Agricole viendra expliquer comment le numérique irrigue la relation client de la banque de détail au travers notamment du projet Nice.

« Objets connectés, avez-vous donc une âme ? »

Jour 3. Le troisième et dernier jour, dédié aux décideurs métiers, s’ouvrera par une note de poésie avec une conférence baptisée « Objets connectés avez-vous donc une âme ? ». Directeur technique de Microsoft France, Bernard Ourghanlian sera notamment entouré de Rafi Haladjian (Sense) et Henri Seydoux (Parott). Il sera question de voitures autonomes, d’ampoules économes et… de raquettes de tennis connectées.
 
Les TechDays feront une large place, cette année, aux usages innovants. Il n’y aura plus de produits dans le Village des exposants mais des « zones expérientielles » qui mettront en scène des solutions déjà en production en matière d’hôpital numérique, de magasin connecté ou de ville intelligente.
Microsoft évoquera IssyGrid, le quartier à « énergie intelligente » d’Issy-les-Moulineaux bâti, entre autres, avec Schneider Electric, Steria et Bouygues Immobilier. Avec Sensorit, l’éditeur présentera la fenêtre communicante, qui contrôlée par le geste ou le tactile, permet de baisser les volets, d’afficher la température ou un flux Twitter.
 
Autre buzzword, les TechDays ne pourront faire l’impasse sur le big data. Que peut apporter l’analyse des données de masse pour le marketing, les RH ou la direction financière ? Enfin, un focus particulier sera mis sur le secteur public. Ou comment le numérique transforme la relation patient-médecin ou élève-enseignant.

Résultats : 2013, une année record pour Dassault Systèmes







Pour l'éditeur français de logiciels 3D, 2013 s’est présenté comme une année record aussi bien en termes de bénéfice net que de chiffre d'affaires. Il envisage l'exercice 2014 avec optimisme grâce à de "nombreux signes encourageants".

Son bénéfice net s'est ainsi établi à 352 millions d'euros, en hausse de 5% sur un an, tandis que son chiffre d'affaires a progressé de 1,9% à 2,06 milliards.
 
« Nous estimons que le premier trimestre 2014 devrait se situer dans la continuité de l'année 2013, tandis que nos leviers de croissance se mettent progressivement en place au cours de ce trimestre », a commenté le directeur financier Thibault de Tersant, cité dans le communiqué.
« Sur l'ensemble de l'exercice 2014, de nombreux signes encourageants et l'introduction de nouvelles offres nous permettent d'envisager une croissance à deux chiffres des ventes de nouvelles licences, à taux de change constants ».
 
Dassault Systèmes table ainsi sur un objectif de croissance de son chiffre d'affaires annuel (non-IFRS) "d'environ 10% à 11% à taux de change constants, soit 2,21 à 2,23 milliards d'euros sur la base des hypothèses de taux de change 2014". Le groupe vise également une croissance organique de sa marge opérationnelle d'environ 150 points.
En un an, Dassault Systèmes a réalisé huit acquisitions. La dernière en date portait sur la société américaine Accelrys, spécialisée dans les solutions de gestion du cycle de vie dans le domaine de la chimie et des biotechnologies.

Dassault Systèmes met à jour sa plateforme 3DExperience

La plateforme 3DExperience de Dassault Systèmes passe à la version R2014x et sera disponible en février prochain en mode cloud et sur site. 

<b>Solidworks Mechanical Conceptual sort en avril 2014</b><br/> 

Annoncée en septembre dernier, la nouvelle version de la plateforme 3DExperience de Dassault Systèmes sera disponible le 24 février prochain. Nommée R2014x, celle-ci s’utilise aussi bien on-premise (autrement sur site, en interne à l’entreprise) et en mode cloud privé ou public. Dans le premier cas, 41 « industry solution experiences » sont disponibles et 183 processus associés.
Via le Cloud, seuls 14 modules sont proposés et 60 processus (voir le site web de l’éditeur pour une liste exhaustive des modules). « Nous proposons des Industry Solution Experiences pour des grandes organisations et des applications pour une utilisation au quotidien » précise Dominique Florack, directeur général adjoint, produits et R&D, Dassault Systèmes dans le communiqué annonçant le lancement. Au total ce sont douze industries différentes qui sont visées de l’aéronautique aux services financiers.
L’éditeur français annonce du même coup Solidworks Mechanical Conceptual pour avril prochain. Ce sera la première application Solidworks disponible sur la plateforme 3DExperience. Elle bénéficie donc des fonctionnalités d’autres applications notamment collaboratives.

Mobile: 7 millions de cartes SIM Machine to Machine fin 2013

Le parc de cartes SIM utilisées pour la communication entre équipements, a dépassé 6,9 millions au 31 décembre 2013, soit + 48 % en un an, selon l'Arcep.

Les cartes SIM machine to machine servent à des échanges courts et épisodiques, entre des équipements
Les cartes SIM machine to machine servent à des échanges courts et épisodiques, entre des équipements
 
Les applications utilisant des cartes SIM machine to machine sont en plein essor en France. Les derniers chiffres de l'Arcep, portant sur l'année 2013, font état d'une progression impressionnante du parc de ces cartes SIM : + 48 % en un an !
Au 31 décembre 2013, il y en avait pratiquement 7 millions (6,9 exactement) en circulation, dont 400 000 de plus sur le seul dernier trimestre.
 
Ces cartes SIM sont utilisées exclusivement pour des échanges brefs mais récurrents de données entre équipements. Leurs applications concernent le traçage de véhicules ou de machine industrielle ou les relevés de compteurs ou de capteurs, voire la télé-alarme ou la télésurveillance.
 
Dans ses statistiques, l'Arcep tient compte des cartes SIM équipant les "machines", que les échanges de données se fassent uniquement en réception ou en émission ou dans les deux sens.
Le déploiement programmé des compteurs communicants d'électricité (par ERDF) et de gaz (par GDF-Suez) chez les abonnés résidentiels, fera exploser le parc des applications machine to machine sur les prochaines années.
 
Source :
- Arcep (observatoire des marchés des communications électoniques, services mobiles)
 
Le nombre de forfaits MtoM (6,9  millions au 31 décembre 2013) a progressé de 400 000 en un trimestre, fin 2013
Le nombre de forfaits MtoM (6,9 millions au 31 décembre 2013) a progressé de 400 000 en un trimestre, fin 2013

Condamné pour avoir téléchargé un fichier... en accès libre !

La Cour d’appel de Paris inflige 3000 euros d’amende au hacker Bluetouff pour avoir téléchargé des données de santé publique en libre accès. Ce dernier vient de former un pourvoi en cassation.


Bluetouff, alias Olivier Laurelli.
 
C’est énorme :) Je suis officiellement un cybercriminel ». Sur son compte twitter, le hacker Bluetouff -Olivier Laurelli dans le civil- a l’air de prendre la chose avec humour. Il est pourtant tombé des nues ce 5 février à l’annonce de sa condamnation à 3000 euros d’amende par la Cour d’appel de Paris pour « maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données » et « vol » de documents.
 
« Nous n’avons toujours pas accès à l’heure qu’il est à l’arrêt prononcé. Ce qui veut dire que nous ne connaissons pas les motifs de cette décision. Olivier Laurelli a cependant décidé de se pourvoir en cassation à l’aveugle. Encore plus que l’amende, c’est l’inscription au casier judiciaire qui l’a convaincu de ne pas en rester là », nous a confié ce jeudi 6 février maître Olivier Iteanu, l’avocat qui représente Bluetouff.

Une affaire judiciaire qui tourne à la farce

L’affaire remonte au mois d’août 2012. Après une requête toute bête sur Google, Bluetouff tombe par hasard sur un répertoire de l’extranet de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments pour les humains et les animaux) recelant 8000 fichiers sur un serveur non sécurisé. Les documents portent sur les risques liés aux nanomatériaux. Certains d’entre eux sont, en outre, accessibles sur Google Documents. Bluetouff les télécharge donc et en transmet une partie à un journaliste qui va en tirer un article publié sur le site Reflets.info.
 
Mais pour l’ANSES, ce sont des documents de travail interne qui n’auraient jamais dû être divulgués, bien que non sensibles et non classifiés. L’organisme choisit de façon surprenante de porter plainte. La DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur) est chargée d’enquêter sur « l’affaire » et Bluetouff est mis en garde à vue… durant 30 heures. Soit six heures de plus que la durée ordinaire ! Fin du premier chapitre de cette histoire déjà surréaliste. Le meilleur reste cependant à venir.

La condamnation est inscrite au casier judiciaire

Lors du procès en première instance au mois d’avril 2013, Bluetouff n’est pas reconnu coupable d’accès frauduleux et se trouve relaxé par le tribunal correctionnel de Créteil. L’ANSES ne se porte pas partie civile. Mais le parquet décide de poursuivre. « A ce stade, c’est devenu un délit sans victime en quelque sorte », souligne Olivier Iteanu. Puis le couperet de la condamnation est tombé ce 5 février.
 
« On avait des craintes sérieuses vu la façon dont s’était déroulée l’audience au mois de novembre dernier. Pas au point d’imaginer que la Cour d’appel irait au-delà des réquisitions », souligne Maître Iteanu. Cette décision de justice, si elle est confirmée en cassation, pourrait créer un inquiétant précédent. Tout internaute accédant à un document à partir de Google serait alors susceptible de se retrouver accusé de « maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données » et encourir jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende….

Médiamétrie: près d'1 français sur 2 consulte Internet sur son mobile

Près d’1 Français sur 2 âgé de 11 ans et plus (49,7%) se connecte à internet depuis son mobile, soit 27 millions de mobinautes et 3,4 millions de plus en 1 an.


 En moyenne, sur un jour de semaine, près de 2 mobinautes sur 3 se connectent à  l’internet mobile entre 17h et 21h
En moyenne, sur un jour de semaine, près de 2 mobinautes sur 3 se connectent à l’internet mobile entre 17h et 21h
 
Aujourd’hui, près d’un Français sur deux âgé de 11 ans et plus (49,7%) se connecte à internet depuis son mobile. Selon l'enquête mensuelle de Mediametrie sur l'audience de l'internet mobile, on compte 27 millions de mobinautes, en  progression de 1,2 million en un trimestre et de 3,4 millions en un an.
En moyenne en décembre 2013, les mobinautes ont consulté 5,9 applications et ont visité 34 sites distincts. Plus de 9 mobinautes sur 10 (93,1%) ont visité au moins un site sur mobile et plus de 8 sur 10 (84,2%) au moins une application.
 
En moyenne, sur un jour de semaine, près de 2 mobinautes sur 3 se connectent à internet entre 17h et 21h. Le week-end, on observe également un pic d’utilisation en début de soirée : 61,9% des utilisateurs de l’Internet mobile se connectent à leur téléphone entre 17h et 21h.
 
L'enquête a constaté aussi que la catégorie des 50 ans et plus augmentait significativement : ils représentent désormais 1 mobinaute sur 4, contre 1 sur 5 il y a un an.
 
Les mobinautes, selon cet institut, sont les personnes ayant, depuis un téléphone mobile et au cours du dernier mois, : consulter un site ou une application mobile, traiter des e-mails, utiliser une messagerie instantanée ou regarder la télévision.

Un milliard d’euros pour la cyberdéfense

Jean-Yves Le Drian lance le "Pacte Défense Cyber 2014-2016" pour répondre au défi que constitue la sécurisation de l'armée et de l'industrie face à la multiplication des attaques informatiques.


 
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a lancé ce vendredi 7 février près de Rennes le "Pacte Défense Cyber 2014-2016" pour répondre au « défi stratégique de grande ampleur » que constitue la sécurisation de l'armée et de l'industrie face à la multiplication des attaques informatiques.
« Nous observons une croissance exponentielle de la menace en provenance du cyberespace », a souligné le ministre lors du lancement de ce pacte, à l'Ecole des transmissions de Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine).
 
En 2013, le ministère de la Défense a « dû affronter plus de 780 attaques significatives, contre 420 en 2012 », a détaillé Yves Le Drian, soulignant que la réponse appropriée à ces agressions « de plus en plus variées, complexes et diffuses » représentait un « défi stratégique de grande ampleur » pour la sécurité nationale.

Priorité de la loi de programmation militaire

La cyberdéfense a été érigée au rang des priorités de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 face à l'explosion des menaces contre les systèmes d'information civils et militaires vitaux pour le pays. « Ces intrusions sont de plus en plus sophistiquées. C'est une nouvelle guerre », a déclaré le ministre à la presse, en évoquant la possibilité d'attaques visant aussi bien les systèmes d'armements que les secteurs bancaires ou ferroviaires.
 
L'effort programmé en matière de cyberdéfense représente, selon la Défense, environ un milliard d'euros pendant la durée de la LPM avec, à mi-parcours, en 2016, une évaluation des actions entreprises. « Je veux des résultats rapides », a martelé le ministre, soulignant que « de nombreux efforts restent à fournir en matière de recherche, de formation et de sensibilisation ».
 
En pratique, le pacte comprend six axes et une cinquantaine d'actions, allant de la création d'un pôle d'excellence cyberdéfense en Bretagne au développement d'"équipements et de logiciels souverains" en passant par la mise en place d'une cellule de "renseignement d'intérêt cyber". La France, qui entend renforcer sa collaboration avec ses alliés dans ce domaine, affiche également sa volonté de se doter d'outils offensifs dans le cyberespace.

IBM pourrait se « débarrasser » de ses puces

Après les PC et les serveurs x86, les semi-conducteurs ? Selon le Financial Times, le groupe informatique américain réfléchirait à une possible cession de ses activités composants. 



 
Après les PC et les serveurs x86, les semi-conducteurs ? Selon le Financial Times, le groupe informatique américain réfléchirait à une possible cession de ses activités composants. Big Blue aurait embauché la banque d'affaires Goldman Sachs pour le guider dans sa réflexion.
La transaction, dont le principe est encore loin d'être acté, pourrait passer par la création d'une société commune avec une société tierce, ajoute le journal économique britannique, citant des sources proches du dossier.

Un pas de plus dans le désengagement d’IBM de l’industrie ?

L'activité composants est intimement liée à l'histoire d'IBM qui y a investi des dizaines de milliards de dollars. Le groupe américain est l'un des derniers dans le monde de la IT à en maîtriser tout le cycle de production, de la conception à la fabrication. La moindre usine de composants vaut largement plus du milliard de dollars et les investissements sont tout aussi colossaux en recherche pour rester à la pointe de cette activité.
 
Une telle opération marquerait une accélération du désengagement d'IBM de l'industrie, en faveur de ses nouveaux métiers dans le logiciel et les services. Les salariés français d’IBM relèvent toujours de la convention collective de la métallurgie et non de celle de Syntec, dédié aux prestataires de services.
En 1999, IBM avait déjà créé en France, Altis Semiconductor avec Infineon Technologies. Cette co-entreprise à 50/50 avait repris l’activité du site industriel de l'usine IBM Microelectronics de Corbeil-Essonnes qui produisait des semi-conducteurs depuis 1964. Après de fortes réductions d’effectif, Altis a été revendue en 2010 à Yazid Sabeg. Fin janvier, Big Blue a cédé ses serveurs d'entrée de gamme au groupe chinois Lenovo, qui lui avait déjà repris ses PC en 2005.
Source : l'article du Financial Times

Stockage en ligne: OVH propose 10 To pour 10 euros par mois

OVH baisse drastiquement les prix d'hubiC avec des offres de stockage en ligne de 100 Go pour 1 euro par mois et de 10 To pour 10 euros par mois. Sans engagement et à partir de ses trois datacenters français.

 Le nouveau datacenter de Gravelines héberge aussi l'offre hubiC
Le nouveau datacenter de Gravelines héberge aussi l'offre hubiC
 
Face à Dropbox, Google Drive ou Skydrive de Microsoft,  sa gamme de stockage en ligne. L'hébergeur, qui revendique 270 000 utilisateurs actuellement pour ces offres, simplifie sa gamme en proposant plus de capacités à des tarifs a priori intéressants.
 
Commercialisé 1 euro TTC par mois, le prix des 100 Go voit son prix baisser de 23 %. L’offre 1 To est remplacée par une offre minimale de 10 To qui présente un tarif au Go du 0,001 € TTC par mois , soit 10 euros pour 10 To. Selon OVH, ce dernier tarif au Go représenterait une baisse de 90 % par rapport à l’ex offre 1 To. Elles sont, toutes les deux, facturées sur le principe du paiement mensuel et sans engagement. L'hébergeur a maintenu l'offre gratuite de découverte de 25 Go.

L'offre repose sur trois datacenters situés en France

OVH précise que les fichiers sont hébergés et dupliqués dans ses trois datacenters situés à Roubaix, Gravelines et Strasbourg. Depuis fin 2013, la création de compte est autorisée aux utilisateurs résidant hors de France.
 
L'offre hubiC est disponible pour les environnements Windows, Linux, Mac OS (pour les ordinateurs) et iOS, Android et BlackBerry Windows Phone 8 pour les mobiles.
 
OVH propose aussi une fonction de sauvegarde de smartphone, aujourd’hui disponible uniquement sur Android. Elle devrait arriver ultérieurement sur BlackBerry, iOS (iPhone/iPad) et Windows Phone 8.
La plate-forme technique repose sur la technologie Openstack, qui met en oeuvre des grappes de serveurs partageant une baie de disques durs commune.

Prise en main kazam Thunder Q4.5

kazam Thunder Q4.5

Le premier smartphone sous Android de Kazam, baptisé Thunder Q4.5 est un modèle au design plaisant, doué d'une bonne autonomie et équipé d'un processeur plutôt puissant.

Le Thunder Q4.5 de Kazam est un smartphone efficace à petit prix

Endurant, relativement puissant et d'un design plaisant, le smartphone sous Android de Kazam, le Thunder Q4.5, est réussi.

la promesse

Une nouvelle marque, Kazam, fait son entrée sur le marché du smartphone avec 7 modèles répartis sur deux gammes, les Troopers et les Thunders. Cette dernière ne compte pour l’instant que deux modèles, un smartphone 4G qui sera commercialisé dans quelques semaines et le Thunder Q4.5, un modèle 3G qui constitue, pour l’instant, le haut du panier chez Kazam avec un équipement bien équilibré… pour un prix très alléchant. Nous avons pu le tester quelques jours avant sa disponibilité en France.  

la réalité

Doté d’un écran de 4,5 pouces, le Thunder Q4.5 est un smartphone aux proportions agréables grâce à la finesse de son boîtier (moins de 9 mm d’épaisseur). D’un design assez classique mais avec des lignes douces, tout en rondeur et un cerclage façon métal qui apporte une petite touche élégante, ce boîtier, en plastique, offre un niveau de finition satisfaisant et une prise en main confortable. Malgré une bordure un peu large qui dans la partie inférieure accueille les touches de navigation, l’écran constitue le grand point fort de ce Thunder. Malgré sa petite définition (854 par 450 pixels), il arbore une très haute luminosité, un contraste très satisfaisant et des angles de vision très acceptables. Bref, la qualité d’affichage est au rendez-vous !

Le Thunder Q4.5, un smartphone plutôt puissant et récatif

Fonctionnant sous Android 4.2.2, le Thunder Q4.5 est équipé d’un processeur quatre cœurs à 1,3 Ghz couplé à 1 Go de mémoire vive et, surtout, d’une puce graphique plus performante que sur la plupart des modèles low cost (Mali 400 MP2). Les scores obtenus avec Antutu 4 sont donc bien supérieurs à la moyenne plus particulièrement sur le score 3D (la petite définition de l’écran n’est d’ailleurs pas étrangère à ce bon score (4663), mais ne comptez pas, en revanche, sur une qualité d’affichage irréprochable). Réactif, le Q4.5 assure donc une bonne polyvalence incluant les jeux à effet 3D. Seul bémol, la petite mémoire interne du mobile (4 Go dont 2,7 libres), certes extensible par MicroSD pour le stockage des médias, n’est pas franchement compatible avec l’installation de nombreux jeux. Ce sera donc de l’occasionnel.

Endurant mais décevant en capture vidéo

Côté autonomie, le Thunder Q4.5 ne brille pas par son endurance en appel (un peu moins de 10 heures) mais gère correctement le surf 3G (7h40) et la lecture vidéo (un peu plus de 9 heures). Des résultats dans l’ensemble satisfaisants, plus particulièrement pour un smartphone low cost. C’est en revanche, sur son capteur photo 8 mégapixels que le Thunder Q4.5 déçoit un peu, et plus particulièrement sur les séquences filmées. Les captures sont réalisables jusqu’en HD 1080p et elles s’avèrent relativement fluides à la lecture mais manquent de netteté et de précision. Certains smartphones filmant en 720 x 480 points font aussi bien. La qualité des photos, sans être exceptionnelle, offre heureusement un meilleur rendu.

le verdict

Avec ce premier smartphone sous Android testé par la rédaction, Kazam nous fait plutôt bonne impression tant en termes de design que d’équipement. L’écran du Thunder Q4.5 est de bonne facture et le couple puissance/autonomie satisfaisant. Seul bémol, le capteur photo 8 mégapixels un peu décevant. Pour 169 euros – le mobile devrait être prochainement commercialisé chez Cdiscount et dans les magasins Tel & Com puis plus tard chez Carrefour et Vivre mobile -, le Kazam Thunder Q4.5 reste une très bonne affaire à l’instar du Smart 5 de Carrefour. Il vient se placer dans notre comparatif des smartphones à moins de 250 euros devant les modèles de Wiko.

Puissant et innovant, le Galaxy S4 tient ses promesses

Grand écran, équipement de dernière génération, fonctions surprenantes... le S4 de Samsung s'impose dans la plupart des usages.

la promesse

Ressemblant à son prédécesseur le S3, le Galaxy S4 ne révolutionne pas, au premier abord, le monde de la téléphonie. Au-delà de son équipement dernier cri et d’un écran un peu plus grand, il innove pourtant par une multitude de fonctions souvent étonnantes. Se montre-t-il aussi performant que son prédécesseur ? Ses nouvelles fonctions valent-elles le détour ? Voici les résultats de nos tests.

la réalité

Malgré son grand écran de 5 pouces, soit une diagonale supérieure de 7 mm à celle du S3, le Galaxy S4 conserve à peu près les mêmes dimensions : il est même un peu moins large. Pour réussir ce tour de force, Samsung a réduit au maximum les bords autour de l’écran. Passant sous la barre des 8 mm d’épaisseur, l’appareil offre une prise en main très agréable et donne l’impression à son possesseur de ne tenir qu’un immense écran au creux de la main. Une immersion renforcée par le faible poids du S4 (130 g). Cette légèreté a nécessité l’emploi du plastique pour la coque ultrafine du smartphone, à la place de matériaux plus nobles. Le résultat reste assez réussi, n’en déplaise aux amateurs de dos en métal brossé ou en verre trempé, avec une excellente finition.

Un grand écran qui séduit

Doté d’un processeur comptant parmi les plus puissants le SnapDragon 600 de Qualcomm, un quatre cœurs à 1,9 GHz, le S4 se montre d’une réactivité infaillible, y compris sur les derniers jeux à effets 3D. Tout juste peut-on lui reprocher de chauffer un peu trop lorsqu'il est très sollicité. L’affichage de l’écran haute définition (1920 x 1080 points) impressionne par sa qualité. La technologie Super Amoled a sur le S4 encore été améliorée, au contraste infini s’ajoute une luminosité un peu plus importante que sur le S3 (300 cd/m²). Malgré sa taille, l’écran ne compromet pas l’autonomie du smartphone, très bonne, avec plus de 14 heures en appel, 7h30 en surf 3G et 9h30 en lecture vidéo. Même si elle n’atteint pas celle du Galaxy Note 2, qui reste un champion en la matière…

Vraiment pro en photo et en vidéo

En photo, le S4 se révèle être une excellente surprise. Son capteur passe de 8 à 13 mégapixels mais surtout livre des performances, en bonnes conditions d’éclairage, souvent supérieures à celles de l’iPhone 5, référence en la matière. Pour les basses lumières, un Nokia Lumia 920 ou un HTC One reste toutefois plus efficace. En capture et en lecture vidéo, le S4 fait aussi bien que le S3 avec la prise en charge de nombreux formats (MKV, DivX, Xvid, WMV, etc) et ce jusqu’en HD 1080p. A noter, c’est dommage, la disparition de la radio FM.

Des fonctions utiles, d’autres un peu gadget

Mais c’est sur le terrain du logiciel et des applications que le S4 fait sensation. Certaines constituent plus une démonstration de force qu’une réelle amélioration des usages. D’autres, assez bluffantes, vous seront utiles au quotidien pour réussir vos photos, vous divertir ou gagner du temps. Parmi ces nouveautés intégrées à la surcouche TouchWiz figure la possibilité de piloter le smartphone par des gestes (assez efficace) ou même le regard (un peu moins efficace). Avec l’option Air View , l’aperçu du contenu de dossiers ou de SMS devient instantané en les pointant du bout du doigt (une fonction présente sur le Note 2 mais qui nécessitait l’usage du stylet) : l’effet est sidérant, l’utilité plus contestable. Enfin au-delà d’une application de santé (S Health), d’un traducteur instantané à l’écrit comme à l’oral (S-Translator), ce sont les nouveaux modes photos qui impressionnent le plus. A côté des grands classiques (HDR, Panorama, etc), on découvre des fonctions plus étonnantes comme Gomme pour effacer les intrus de passage sur une photo ou Dramatique pour fusionner plusieurs prises de vues d’un sujet en mouvement en un seul photo montage. Assez éblouissant !

Compatible avec les dernières technos

Comme le S3, le Galaxy S4 se distingue par sa batterie amovible et un lecteur MicroSD (support des cartes) jusqu’à 64 Go. Assez indispensable dans la mesure où seule la version 16 Go du smartphone est, pour l’instant, en vente et qu’elle laisse moins de 10 Go à l’utilisateur pour le stockage de ses fichiers. Enfin, le S4 est compatible MHL (pour une liaison HDMI avec le téléviseur), DLNA (même chose sans fil), Miracast (pour utiliser sa TV comme écran miroir du smartphone), NFC (pour le paiement sans contact ou l'échange de données). Il prend également en charge les réseaux mobiles jusqu’à 42 Mbit/s et la 4G. Bref, il intègre la plupart des nouvelles technologies et tout cela sera vite complété par un vaste catalogues d’accessoires.

le verdict

Malgré un boîtier ultrafin et des  dimensions qui restent très raisonnables pour son grand écran, le Galaxy S4 embarque un équipement complet et surtout performant. Doué en photo et en vidéo, bardé de nouvelles fonctions originales et fonctionnant avec la dernière version d’Android, le nouveau smartphone de Samsung va faire de l’ombre à ses concurrents.

Sony Xperia Z1 Compact : un véritable iPhone Killer par ses performances

Malgré son petit format, le Z1 Compact de Sony est le mobile le plus puissant et le plus endurant de la gamme Xperia. Une vraie réussite !

la promesse

Dans les prochains jours, Sony mettra sur le marché son iPhone Killer, le Z1 Compact, un nouveau smartphone sous Android, l’un de ses derniers-nés de sa gamme Xperia. Ce modèle reprend les principales caractéristiques du Z1, le mobile haut de gamme du constructeur, mais dans un format 4,3 pouces. Avec cet appareil petit par les dimensions – donc manipulable d’une seule main – mais équipé des dernières technologies, Sony compte s’imposer sur un créneau aujourd’hui essentiellement occupé par Apple et ses smartphones. Le Z1 compact livre-t-il les performances escomptées ? Voici notre test pour tout savoir.

la réalité

Qu’on se le dise ! Le Z1 Compact n’est pas un simple mini. Contrairement au Galaxy S4 Mini ou HTC One mini, qui ne sont que des versions allégées et beaucoup moins puissantes que leurs prestigieux ainés, le nouveau mobile de Sony reprend à quelques détails près l’équipement du Z1, étanchéité et résistance à la poussière incluses puisqu’il répond lui aussi aux normes IP 55 et 58.

Xperia Z1 Compact : un design très réussi

Paradoxalement un peu plus bedonnant que le Z1 (rien de rédhibitoire avec 9,4 mm d’épaisseur contre 8,5 mm !), le Compact assure, du fait de ses petites dimensions, une prise en main plus agréable que son grand frère. Composé comme le Z1 de deux plaques en verre et d’un châssis en métal, il est visuellement moins spectaculaire mais reste très raffiné. Tout en conservant les deux versions de base de la gamme, blanche ou noire, il joue comme l’iPhone 5C la carte de l’originalité avec deux nouveaux coloris jaune ou rose. Les traces de doigts sont toujours visibles avec le choix du verre comme matériau principal, mais cela s’avère moins criant que sur le Z1, petite surface oblige.

Un superbe écran et une autonomie renforcée face au Z1

En plus de son écran de 4,3 pouces contre 5 pouces, deux éléments distinguent le Compact du Z1. D’abord sa définition n’est que HD (1280 x 720 points). Cette caractéristique n’est toutefois pas pénalisante. La résolution reste très élevée avec 341 points par pouces. Et franchement, au-delà de 300 ppp, il est difficile de constater à l’œil nu un quelconque bénéfice en termes d’affichage ! De plus la luminosité et le contraste de la dalle sont excellents (544 cd/m² et 1904:1, soit mieux encore que sur le Z1). La qualité d’affichage est donc superbe.
Ensuite, la batterie n’est que de 2600 mAh (contre 3000 mAh sur le Z1). Mais là encore, aucun impact négatif, l’écran étant plus petit et HD. L’autonomie du Z1 Compact dépasse les 20 heures en appel, atteint presque les 8 heures en sur 4G et les 10 heures en lecture vidéo.

Un monstre de puissance dans un boitier mini

Côté performances, ce smartphone qui fonctionne sous Android 4.3 s’appuie, comme son ainé sur l’un des processeurs les plus puissants du moment, le SnapDragon 800 de Qualcomm (quatre cœurs à 2,26 GHz) avec 2 Go de mémoire. Ce qui fait du Z1 Compact une véritable petite bombe, capable de faire tourner les applications et les jeux les plus sophistiqués du marché. Ses scores sous Antutu 4 sont même supérieurs à ceux du Z1 grâce à l’écran moins grand (34943 au total et 9839 pour la partie 3D, des résultats équivalents au Galaxy Note 3).

Le même capteur photo que sur le Z1

Pour la partie photo vidéo, on retrouve sur le Compact le capteur 20 mégapixels présent sur le Z1 et le même univers applicatif ultra riche… et moins sujet à plantage après les quelques mises à jours correctrices consécutives à la sortie du Z1. Selon nous, le qualité des clichés n’est toujours pas aussi épatante que sur le S4, l’iPhone 5S ou - en basses lumières - le Lumia 1020, mais cela reste satisfaisant, voire assez plaisant grâce aux nombreux réglages et effets mis à disposition. Les vidéos sont, quant à elles, riches de détails, fluides et assez bien stabilisées.

le verdict

Avec le Z1 Compact, Sony propose un smartphone petit format qui - à l’instar de l’iPhone - peut s’utiliser d’une seule main et s’avère tout aussi, sinon plus puissant et endurant. Ultime avantage de ce Compact, il sera disponible chez tous les opérateurs – à partir de 1 euro avec abonnement chez SFR, par exemple – et il bénéficie déjà d’offres promotionnelles intéressantes : 50 euros de réduction pour les précommandes sur le site de Sony mobile et un prix de seulement 440 euros avec un forfait SFR Red sans engagement !

Au cœur de son labo secret, Google peaufine ses lunettes connectées

Nous avons pu nous rendre au sein du laboratoire GoogleX, où des chercheurs planchent sur ses projets les plus fous de l'entreprise. Interview à propos des Glass dans le Saint des Saints de la Silicon Valley.

C'est un bâtiment un peu à l'écart sur le campus de Google à Mountain View. C'est aussi l'un des rares endroits, si ce n'est le seul, où la signature d'un accord de confidentialité est requise afin d'être autorisé à franchir le palier. Nous sommes au GoogleX, le laboratoire à idées folles du moteur de recherche, les fameux « moon shots », si chers à Larry Page, le co-fondateur et actuel PDG de Google.
 
© Google
Les Glass sont désormais compatibles avec des montures traditionnelles et pourraient être disponibles chez votre opticien d'ici cinq ans.
 
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Derrière les portes, des centaines d'ingénieurs travaillent sur « des projets à long terme » explique Charles Mendis, responsable de la partie logicielle des Google Glass, les fameuses lunettes intelligentes du géant, qui devraient être commercialisées cette année. Avant de détailler la philosophie des chercheurs de ce lieu unique : « Nous imaginons le monde tel qu'il sera dans cinq ou dix ans. Mais il n'existe aucune pression pour réussir, assure-t-il, car même une expérience qui génère de mauvais résultats demeure positive pour nous. »
 
C'est peut-être ce qui explique pourquoi Google ne semble se fixer aucune limite. « Nous voulons ouvrir de nouvelles catégories de produits, faire des choses que personne n'a fait avant », renchérit Pierre-Yves Laligand, ingénieur sur Glass. Ces projets, révélés au compte-goutte par la société, font les gros titres de la presse. Ils fascinent, laissent sceptiques voire inquiètent parfois. Ici, on travaille par exemple sur la voiture sans chauffeur, un projet de ballons capables de vous connecter à Internet, on met en branle les robots de demain et on teste des lentilles connectées.

« Les Google Glass vont nous rendre plus humains »

Parmi tous ces projets, Glass est le plus avancé. La société travaille toujours sur des prototypes pour rendre l’appareil « plus petit, plus léger et moins intrusif », indique Charles Mendis. Le responsable reconnaît qu'il existe encore une « barrière sociale qui s'estompera avec le temps ». « Dans 5 ans, les lunettes connectées seront disponibles chez les opticiens », imagine-t-il. Un rêve de technophile ? Pas si sûr : Google a fait un pas dans cette direction il y a quelques jours en dévoilant des montures pour des verres correctifs.
 
« Les Google Glass vont nous rendre plus humains, poursuit-il. Nous arrêterons de regarder nos téléphones et nos tablettes. Nous ne manquerons plus aucun moment. La technologie sera toujours présente mais elle s'effacera et ne sera plus encombrante ». Un exemple ? « Prendre une photo ne prend plus qu'une seule seconde au lieu de dix avec un smartphone ». 
 
En attendant la sortie officielle de ses lunettes, Google est également en contact avec des développeurs. « La communauté est très enthousiaste » assure Pierre-Yves Laligand.  « Il y a beaucoup d'idées intéressantes. Notre travail maintenant c'est de parvenir à conserver cet élan en fournissant aux développeurs tous les outils dont ils ont besoin ».
 
Pour Google, les Glass ne sont qu'une première étape. « Nous croyons aux wearables devices, indique Charles Mendis. Il est encore difficile de savoir comment les choses évolueront ces prochaines années. Mais il s'agit clairement du futur des technologies ». Sur quels autres projets fous la société travaille-t-elle ? Chut, c'est un secret !

les gros investisseurs se battent autour du pactole d’Apple

Alors que Carl Icahn met la pression sur la direction d’Apple pour qu’elle augmente son programme de rachat d’actions, Tim Cook vient de trouver un soutien de poids. CalPERS rejette en effet la vision court termiste du milliardaire activiste. 

Si l’action Apple a baissé (d'environ 8%) après l’annonce de ses derniers résultats trimestriels, un chiffre scintille en bonne place devant les yeux de ses actionnaires : les 159 milliards de dollars de cash que possède Apple désormais, en hausse de 12 milliards par rapport au même trimestre l’année précédente.

Un trésor de guerre qui fait des envieux

Un pactole mirifique qui pose plusieurs problèmes à Apple. Tout d’abord, une grosse partie de ce cash est hors des Etats-Unis. Comme beaucoup de sociétés, Apple laisse une grosse partie de ses revenus, générés à travers le monde, à l’extérieur des frontières américaines pour ne pas avoir à s’acquitter des taxes afférentes, de l’ordre de 35%. Ce cash est donc utilisable mais pas pour tout.
 
L'action d'Apple a baissé de près de 7% depuis l'annonce des résultats du dernier trimestre fiscal de l'entreprise.
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En effet, et c’est le second problème, pour certains actionnaires, cet argent dormant devrait servir à Apple à racheter en masse ses actions, afin de valoriser les parts sur le marché et relancer la croissance du titre. L’année dernière, Tim Cook annonçait la mise en place d’un programme de rachat d’actions valorisé à 60 milliards de dollars sur deux ans. Un programme que la firme de Cupertino applique avec zèle. Ce sont déjà 40 milliards de dollars qui ont été utilisés pour acquérir des actions sur le marché. Au cours de deux dernières semaines ce sont 14 milliards de dollars de ses propres actions qu’Apple a récupéré en deux temps, 12, puis deux milliards.

Pour autant, pour le milliardaire activiste Carl Icahn, cet effort n’est pas suffisant. Lui, qui a récemment porté à plus de 3 milliards de dollars le poids de sa présence dans l’actionnariat de la firme de Cupertino voudrait qu’Apple amende son projet de 50 milliards supplémentaires et utilise 110 milliards de dollars au total pour racheter ses actions. Une somme qui pourrait même être revue à la hausse, si Carl Icahn trouvait des oreilles attentives.

Contre le court termisme

Dans un entretien récent au Wall Street Journal, reprenant une position déjà assumée en public, Tim Cook déclarait qu’Apple a besoin d’être « à même de s'adapter à l'intérêt à long terme des actionnaires, pas à celui d'un actionnaire à court-terme, pas à un trader d'un jour ». Pour Tim Cook, le trésor de guerre de son entreprise doit pouvoir servir à de grosses acquisitions, de plusieurs milliards de dollars. Depuis des années, Apple s’est contentée de mener de « petites opérations », de quelques centaines de millions de dollars.
 
Jusqu’à présent, seul Tim Cook avait pris position contre la vision de Carl Icahn, souvent qualifiée de court-termiste. Mais le directeur général d’Apple a trouvé un soutien de poids dans la dernière ligne droite avant l’assemblée des actionnaires prévues le 28 février prochain. Dans une interview accordée à CNBC, Anne Simpson, une représentante de CalPERS, le fond de retraite des fonctionnaires de l’état de Californie, s’en est prise à la position court termiste de Carl Icahn. « Se tenir dehors et lancer une brique à travers la fenêtre n’est pas la manière la plus raisonnable d’engager une conversation. Nous ne pensons pas que Carl Icahn, qui est un investisseur relativement petit avec une vision à court terme, devrait cornaquer le comité de direction d’Apple, qui est une très grosse entreprise, avec un futur inscrit dans le long terme sur lequel beaucoup de personnes comptent ».
 
Carl Icahn et le fond de pension CalPERS représentent deux visions opposées de l'actionnariat d'Apple.

Deux visions

Carl Icahn regrette évidemment cette prise de position, arguant que CalPERS pourrait aider à améliorer la gouvernance des entreprises, ou plutôt en ce qui le concerne la redistribution d’une grosse partie de ses fonds. Une attaque qui prouve toutefois que l’investisseur à la mémoire courte. En 2012, peu de temps après la mort de Steve Jobs, CalPERS avait pesé de tout son poids pour qu’Apple modifie en profondeur ses règles de gouvernance, notamment en ce qui concerne l’élection des membres du board.

Mais en définitive, la sortie d’Anne Simpson dit tout de la différence de vision et d’intérêts entre CalPERS et Carl Icahn. Même si ce dernier investit parfois pour plusieurs années, il agit toujours par pression et agitation. Tandis que CalPERS représente pas moins de 277 milliards de dollars d’investissements dans différentes sociétés, dont Apple, où le fond pèse pour environ 1,6 milliard de dollars d’actions.

Le fond de pension mise sur le long terme, sur la pérennité d’une entreprise et peut se permettre de voir le cours fluctuer, l’essentiel étant en définitive la stabilité, voire la progression de la valeur sur le long terme.

Pour autant, selon CNBC, sur les dix dernières années, Icahn Entreprises affichait un retour sur investissement de 26,6% contre 7,1% pour CalPERS. Les actionnaires d’Apple pourraient donc choisir la voie du retour sur investissement le plus rapide, au détriment d’un développement potentiel d’Apple via des acquisitions, de la R&D et de gros investissements dans des usines spécifiquement équipées pour permettre la création de nouveaux produits. Ou alors, ils feront confiance à Tim Cook et à ses équipes, et attendront de voir ce que la firme de Cupertino va sortir dans les prochaines années pour trouver de nouveaux leviers de croissance. On a, d'ici là, pas fini d’entendre parler du pactole d’Apple…

mercredi 5 février 2014

Prise en main Leica M (2012)

Leica M240 : la Rolls des hybrides entre de plain-pied dans l'ère numérique


http://www.01net.com/images/produit/full/leica-leica-m-2012-4.jpg

Outre l'excellente qualité d'image, le M240 est surtout un boîtier moderne (vidéo, son, etc.). A ce prix, ça compte !

 

la promesse

Loué pour ses optiques et pour la qualité de fabrication de ses boîtiers, Leica avait corrigé nombre de défauts du Leica M8 - le premier boîtier télémétrique numérique - avec le M9. Ce dernier offrait en effet pour la première fois un capteur plein format aux possesseurs d'optiques Leica. Mais si la qualité d'image du M9 était très bonne, l'appareil souffrait cependant de défauts un brin agaçant à l'ère numérique. Ce nouveau boîtier sobrement baptisé "M" (modèle M240, nom de code M10) prend donc la relève et tente de faire rentrer de plain-pied le monde télémétrique dans l'ère numérique.

la réalité

Le M9 est bien sûr un appareil ancien (5 ans, ce qui fait beaucoup à l'ère numérique), mais outre les limitations de l'époque, il avait quelques défauts : une définition d'écran ridicule de 230.000 points, quand le moindre compact haut de gamme de l'époque en avait le double, une batterie faiblarde, une mémoire tampon tout aussi chiche et des problèmes de compatibilités avec les cartes SD suffisamment graves pour que Leica se fende de mise à jour régulières.

Le M240 corrige absolument tous ces défauts : la batterie tient désormais la journée; nous n'avons eu aucun problème de carte mémoire (testé avec notre carte de référence Lexar SDHC Professional x400); l'écran de 920.000 points est clair et lisible en plein jour; et la mémoire tampon encaisse sans problème 7 images d'affilée en 2s avant de ralentir à une image par seconde. Si cette rafale est loin des standards des reflex, il s'agit d'une vraie révolution pour le monde de la photo télémétrique, moins accros aux rafales mais plus soucieux des cadrages – le M9 pédalait dans la semoule juste après la 3e image…

Hergestellt in Deutschland

Si nous n'entendons pas grand-chose des blagues de nos cousins germaniques, on ne peut que reconnaître leur savoir-faire en matière de qualité de fabrication. Ce Leica M240 est vrai objet de luxe assemblé à la main : la qualité des matériaux, la précision de l'agencement des pièces et le degré de finition font plaisir à voir - et à toucher. L'appareil est un peu lourd au regard de ce qui se fait en matière d'hybrides (680 g sans la batterie ni l'optique), mais cela reste dans les clous de la monture M. Son viseur télémétrique est de très bonne facture, même s'il ne se hisse toujours pas au rang des Zeiss Ikon.

Plus de mégapixels et moins de bruit

Limité à 2500 ISO, le Leica M9 ne brillait pas dans les basses lumières, même si l'absence de filtre passe-bas (anti-aliasing filter) donnait un petit cachet au bruit numérique. Le M240 est bien plus à l'aise quand la lumière se fait rare puisqu'il peut monter jusqu'à 6400 ISO et reste très performant jusqu'à 3200 ISO. Compte tenu de la typologie non seulement des utilisateurs de Leica mais aussi des optiques, souvent très lumineuses, cette gamme est largement suffisante. Et, une fois encore, le bruit numérique est plutôt bien géré par le processeur (Maestro, le même que le Leica S2) et simule assez correctement un rendu argentique.

Des couleurs justes

A l'instar de Fujifilm et Olympus, Leica est une des rares marques dont les appareils arrivent à sortir des Jpeg sortis de boîtier dont les tonalités soient à la fois justes et dotés d'un cachet, d'une patte. Si le Leica M240 a une petite tendance à la sous-exposition, ses couleurs sont en revanche très bonnes, avec juste ce qu'il faut de chaleur, notamment dans les tons chairs, souvent traités de manière froide par Sony notamment. Pour les puristes, sachez que nous avons testé le Leica M240 avec le Summilux 35 mm f/1.4 asphérique et le Voigtländer Nokton 40 mm f/1.4.

Les Jpeg noir & blanc sont eux-aussi bons, avec une large gamme de gris. Le grain n'est pas aussi recherché que ce que nous avons pu voir du Leica Monochrom (nous ne l'avons pas testé, mais de nombreux fichiers de tests sont disponibles sur le net), mais c'est d'un très bon acabit.

Vidéo : qualités et défauts

La qualité des fichiers vidéo est plutôt bonne : la plage dynamique n'est pas au niveau d'un 5D Mark III avec firmware Magic Lantern mais cela reste très correct. La qualité des optiques Leica permet, dans les grandes ouvertures, d'isoler les sujets et d'obtenir un rendu très cinéma, très doux. On peut tout à fait filmer un clip en plans statiques dès lors que l'on capte le son avec autre chose que le micro intégré. Contrairement à ce que l'on peut lire çà et là sur le net, l'effet de rolling-shutter (la déformation des verticales sur les objets en mouvement dû au balayage du capteur) est très important ! Outre l'absence d'autofocus sur le système M, cet artéfact visuel limite grandement les vidéos d'action et de sujets rapides.

le verdict

Vu la spécificité de la niche télémétrique, nous ne jugeons pas l'appareil face à la compétition classique des appareils à moins de 2000 €, mais face à la génération précédente. Et force est de constater que le M240 domine le M9 sous tous les aspects, que ce soit la rapidité d’opération, la qualité d’image, la montée en ISO, la qualité de l’écran, l’endurance de la batterie, la stabilité du système (le M9 plantait), etc. Si vous êtes Leica-iste, que vous n’avez pas encore sauté le pas vers le numérique, le M240 est non seulement l’appareil numérique le plus abouti de Leica (encore heureux, c’est le dernier sorti) mais c’est aussi le premier à être enfin complet, c’est-à-dire à ne pas souffrir d’un défaut absurde à l’heure du numérique. Si vous êtes équipés d’un Leica M8, le passage au M240 vous permettra de profiter du plein format. Pour les détenteurs de M9, le saut de qualité d’image en plein jour n’est pas gigantesque, mais la correction des différents défauts vous fera passer d’un appareil performant, mais imparfait, à un appareil enfin léché sous tous les aspects. Pour les non Leica-istes, le ticket d’entrée élevé (6200 € le boîtier, 1300 minimum pour la moins chère des optiques), le saut dans le monde Leica est un choix couteux, plus une affaire de passion qu’une équation économique.

Pourquoi la NSA a-t-elle espionné une sommité belge de la cryptographie ?

Plusieurs centaines d’experts en cybersécurité, dont le professeur Jean-Jacques Quisquater, auraient été espionnés en Belgique par l’intermédiaire d’un malware particulièrement sophistiqué. Explications


Le piratage de Belgacom, dévoilé en septembre dernier, rebondit de manière étonnante dans l’univers tamisé des experts en cybersécurité. L'enquête menée par la police fédérale belge vient en effet de révéler que le professeur Jean-Jacques Quisquater, un expert en cryptographie reconnu au niveau international, a été victime d’une attaque ciblée en lien direct avec l’affaire Belgacom. Ce chercheur a travaillé sur de nombreux algorithmes, utilisés dans des objets aussi courants que les cartes bancaires par exemple.
 
 
Jean-Jacques Quisquater
 
Contacté par 01net, M. Quisquater nous détaille son histoire. « Un jour, la police fédérale est venue me trouver. Ils m’ont expliqué que mon ordinateur avait été attaqué par un malware très sophistiqué, probablement réalisé par un gouvernement. Le logiciel malicieux ne bougeait pas beaucoup. Mais dans certaines circonstances, il communiquait de manière chiffrée avec le malware de Belgacom », explique-t-il.
 
Une source policière a indiqué au professeur qu’il n’était pas la seule victime dans ce cas : plusieurs centaines de personnes en Belgique auraient connus le même sort, tous plus ou moins actifs dans le domaine de la cybersécurité.

Un faux lien vers LinkedIn

Il n’existe aucune preuve pour l’instant qui pourrait permettre de remonter jusqu'aux auteurs de l’attaque. Mais la manière dont elle s’est déroulée fait plus que penser aux techniques de la NSA. C’est en tous cas l’une des pistes privilégiées de la police. « J’ai reçu par email une invitation LinkedIn, que je n’ai pas acceptée. Toutefois, j’ai consulté le profil de la personne en question. C’est alors que je me suis aperçu que le lien n’était pas bon. J’ai immédiatement coupé la connexion et fermé l’ordinateur », précise Jean-Jacques Quisquater.
 
Il est donc possible que pour infecter l’ordinateur, les pirates aient injecté des paquets lors de la connexion, un hack éminemment complexe, mais bien maitrisé par la NSA. Cette technique est décrite dans les documents d’Edward Snowden sous le nom de « Quantum Insert ». Les administrateurs réseau de l’opérateur Belgacom en ont déjà fait les frais. Mais il ne s’agit là pour l’instant que d’hypothèses. « L’enquête est toujours en cours », précise le professeur.
 
Côté malware, il y a déjà plus d’informations. Il s’agirait d’une variante de MiniDuke, un logiciel malveillant découvert par Kaspersky en février 2013. Programmé en langage machine (assembleur), il permet d’installer de manière très discrète des portes dérobées sur la machine infectée. Selon l’éditeur, il a été conçu pour espionner les entités gouvernementales et les institutions à travers le monde.

Le papier reste l’ultime recours

Reste à savoir ce que les pirates sont venus chercher. « Je n’en sais rien. Ils cherchaient sans doute à surveiller l’état de l’art de la cryptographie. Il n’y a aucun secret dans mon ordinateur et tous mes travaux sont publics », explique le professeur. Et dans les rares occasions où il avait à manipuler des secrets (par exemple d’ordre commercial), il ne les stockait jamais sur un ordinateur, mais... sur du papier. Enfermé dans un endroit sécurisé.
 
Au regard des révélations en série sur la NSA, l’expert en chiffrement est pourtant loin de perdre confiance en son art. « Les algorithmes de chiffrement sont relativement bons. Les documents révélés montrent que les gouvernements sont oligés de les contourner pour accéder aux données. Ou alors ils affaiblissent les protocoles qui les mettent en place. Mais dans son principe, le chiffrement reste toujours l’élément le plus solide dans les communications aujourd’hui », souligne Jean-Jacques Quisquater.

mardi 4 février 2014

Facebook : une décennie d’innovations qui ont changé le Web

A l'occasion des 10 ans de Facebook, 01net vous propose de remonter le temps... Et de (re)découvrir tous les services et technologies qui ont fait de Facebook le monstre qu'il est aujourd'hui.


 
Vous rappelez-vous du web en 2004 ? Pas si sûr. A cette époque lointaine, Youtube n’existait pas encore, on écoutait de la musique illégalement grâce à Kazaa, on découvrait les blogs. Quant aux ados, ils se répandaient avec des pseudos du type xxxxCrAzypowaAAAxxx sur les murs criards de Myspace. En février 2004, Mark Zuckerberg, lui, avait 20 ans. Et lançait avec quelques camarades un site qui allait changer la face du web à la manière d’un tsunami : Facebook.
 
Parti d’une idée simple –imaginer le trombinoscope universitaire 2.0- Zuckerberg innove d’emblée en imposant ce qui est encore exceptionnel sur le web de l’époque : obliger ses utilisateurs à s’inscrire avec leur véritable nom.
 
Le concept connaît un succès immédiat : en 24 heures, 1200 étudiants de Harvard –le site leur est au départ réservé- créent leur profil. Quatre mois plus tard, Facebook s’est étendu à 30 campus américains et compte déjà 150 000 membres (Il faut à l’époque une adresse en « .edu » pour en être). Et en décembre 2004,  ils sont déjà un million sur ce nouveau site, « the place to be » d’autant que son accès est réservé à une certaine élite universitaire. En 2006, Facebook s’ouvre enfin à tous les internautes. Et va devenir en quelques années bien plus que le trombinoscope imaginé au départ par « Zuck » : un véritable annuaire du web, riche de plus d’un milliard de membres.
 
En quelques dates, entre succès fulgurants, polémiques et bides retentissants, nous vous proposons de revenir sur les services et innovations qui ont fait de Facebook ce qu’il est aujourd’hui. 
 

Un profil Facebook en 2005
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Septembre 2004 : Le Mur
 
Imitant Myspace, le réseau social numéro 1 de l’époque, Facebook lance très vite le Wall, un espace sur votre profil sur lequel vos amis peuvent venir écrire ce qu’ils désirent. Mais loin des Gifs animés et des publicités qui encombrent Myspace, les murs de Facebook sont « propres ».
 
Octobre 2005 : Facebook photos
 
Facebook s’enrichit très vite de nouvelles fonctions de partage et de la possibilité de montrer des photos à ses amis sera essentielle à son développement. C’est aujourd’hui un des services les plus populaires du site. Chaque jour, plus de 350 millions de photos sont partagées sur Facebook. En septembre dernier, on estimait que plus de 250 milliards de clichés ( !) avaient déjà été téléchargés sur le site. 
 
Septembre 2006 : Le fil d’actualités
 
Comment faire revenir un même utilisateur plusieurs fois par jour sur Facebook ? En lui proposant un flux d’informations mis à jour en permanence. Le « fil d’actu » qui vous informe de l’activité de tous vos amis n’arrive qu’en 2006, accompagné du « mini-feed », l’ancêtre du Journal, qui montre par ordre antéchronologique toute votre activité sur le site. 
 
Octobre 2006 : « Partager sur Facebook »
 
C’est un bouton de rien du tout qui va commencer à asseoir Facebook comme un des centres de la Toile. Un petit bouton que n’importe quel site peut intégrer d’un copier coller et qui permet aux internautes de partager un article, une photo ou une vidéo en un clic de la page web sur leur profil. Succès immédiat, Facebook ayant su s’entourer de partenaires de choix pour le lancement, comme Collegehumor, The New York Times ou l’IMDB. 
 

La première interface de Facebook pour iPhone
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Aout 2007 : Facebook pour iPhone
 
La première version mobile du site a été lancée en 2006 sur les smartphones de l’époque. Mais la web app conçue pour iPhone –l’App Store n’existe pas encore- étonne par sa fluidité et son ergonomie. Ce site mobile, épaulé par une appli native dès 2008, signe le vrai départ de Facebook sur les terminaux mobiles. Désormais, Facebook enregistre davantage de connexions depuis un mobile que depuis un ordinateur traditionnel.
 
Novembre 2007 : Beacon, le module polémique
 
Voilà qui restera peut-être la fonction la plus controversée de Facebook. Peu après le lancement de la plate-forme, Zuckerberg dévoile Beacon, un « outil » qui permet à vos amis (et aux publicitaires) de connaître vos habitudes de surf sur un ensemble de sites partenaires de Facebook. Beacon est immédiatement l’objet d’une vive polémique et plusieurs class actions pour atteinte à la vie privée. Le scandale autour de Beacon éclipse aussi l’arrivée de Facebook Ads –qui offre aux publicitaires un ciblage inédit- et des Pages Facebook pour les entreprises.
 
Avrll 2008 : Facebook Chat 
 
A son système de messages privés Facebook ajoute les messages instantanés. Là encore, c’est un carton intégral. Et malgré un accord avec Microsoft qui permet à ce dernier d’intégrer les conversations Facebook à Messenger, le chat du service de Zuckerberg signera l’arrêt de mort en France de l’ancien roi de la messagerie instantanée… 


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Le bouton "j'aime" est devenu le symbole de Facebook
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Février 2009 : le bouton « j’aime »  
 
Le pouce levé est en quelques mois devenu un symbole du réseau social et l’une de ses fonctions les plus populaires. Le « Like », d’abord conçu pour indiquer à vos amis que vous appréciez ce qu’ils ont posté sera dès 2010 accessible à tous les sites web. Aujourd’hui, rares sont ceux qui n’intègrent pas cette fonction. Mais à son lancement, une vive polémique avait agité le web, de nombreux sites refusant d’être ainsi affiliés à Facebook… et à ses outils publicitaires.
 

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Non, ce n'est pas le logo d'une secte, mais un graphique qui évoque les piliers de Facebook, dont Open Graph
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Avril 2010 : le protocole Open Graph
 
 Avec cette nouvelle technologie, Facebook se pose désormais carrément au centre du web. Ce « Beacon 2.0 » permet de traquer toute votre activité sur le web et d’en témoigner sur Facebook. A partir du moment ou vous autorisez une appli Facebook à le faire, elle peut en effet automatiquement publier en votre nom votre activité sur Facebook, à l’image de Spotify, qui publie tous  les morceaux que vous écoutez. 
 
Septembre 2011 : lancement de Timeline
 
Fini, le bon vieux profil. Avec Timeline (Journal, en français) Facebook vous propose tout bonnement d’écrire le journal de votre vie et de tout partager avec vos amis, y compris vos… maladies ! Le site en profite pour se refaire une beauté et mettre davantage en avant vos photos. Cette nouvelle présentation qui a au passage fait resurgir des publications que l'on pensait disparues, a été un semi-échec pour l'entreprise. 
 
Mai 2012 : Facebook Camera 
 
La prise de photos, c’est l’une des « killer app » des téléphones mobiles. Pas question pour Facebook d’être en dehors de ce phénomène, c’est pourquoi il crée l’application Camera. Elle permet de prendre des photos, faire des retouches puis les envoyer directement sur Facebook. Cela ressemble beaucoup à ce que propose Instagram, que Facebook avait d’ailleurs racheté un mois plus tôt pour un milliard de dollars. Aujourd’hui, Facebook Camera semble un peu tombé dans l’oubli. Mais l’application existe toujours.
 

Graph Search, un moteur de recherche qui peut se révéler bien indiscret...
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Janvier 2013 : Graph Search, le moteur de recherche social

Face aux algorithmes déshumanisés de Google, Facebook propose l’inverse : un moteur de recherche centré sur l’utilisateur et son réseau d’amis. Baptisé « Graph Search », l’outil se révèle assez puissant, voire bluffant. Envie des connaître les photos que vos amis ont appréciées ? Fastoche. La musique que vous pourriez aimer ? Trop simple. Les femmes mariées qui aiment le sexe ? Facile aussi. Et c’est un peu là le problème de Graph Search : cet outil révèle assez rapidement des données un peu trop personnelles, générant une certaine inquiétude chez les utilisateurs. Pour l’instant, le service n’est disponible qu’en anglais.
 
Avril 2013 : Home, pour coloniser Android

Bien décidé à réussir son virage vers le mobile, Facebook lance Home, une espèce de surcouche logicielle pour smartphones Android qui n’est « ni un téléphone portable, ni un système d’exploitation, mais bien plus qu’une simple application ». En revanche, ce ne sera pas un succès, mais bien un flop. Les utilisateurs ne souhaitent pas que leur smartphone - l’objet le plus personnel après la brosse à dents - soit totalement dévoué à Facebook. Résultat : seul HTC se lancera dans l’aventure, avec son modèle First, mais qui sera aussi le dernier du genre. Seuls 15 000 ont été écoulés...   
 

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Juin 2013 : le hashtag entre en scène 

Inventé par Twitter, le hashtag est devenu rapidement un phénomène de masse dont Facebook ne veut pas se priver. A son tour, il introduit donc ce symbole qui permet aux utilisateurs de se grouper autour d’un thème, d’un évènement, d’une marque, etc. Mais le succès n’est pas au rendez-vous. Au contraire, les hashtags ont même tendance à faire baisser la viralité des posts sur Facebook, d’après Edge Rank Checker. Bien adapté à la recherche d’informations sur Twitter, le« mot-dièse » s’intègre mal dans les réseaux d’amis Facebook.
 
Décembre 2013 : Instagram Direct

Face à l’insolent succès de Snapchat et ses messages éphémères, Facebook crée Instagram Direct, un service pour partager ses photos avec un petit groupe de personnes, et non pas avec tous ses followers. L’idée est de donner la possibilité d’envoyer à des proches des moments d’intimités ou de rigolades, qui est le terrain de jeu de Snapchat. Mais Facebook n’a pas poussé le bouchon jusqu’à créer un service de messages éphémères. Est-ce qu’Instagram Direct est un succès ? C’est difficile à dire, peu de données circulent à son sujet...   

Paper, une nouvelle interface pour Facebook
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Février 2014 : Facebook Paper
 
Facebook, dont les revenus publicitaires sur mobile ne cessent d’augmenter, veut capter encore davantage l’attention de ses utilisateurs sur smartphone avec l’appli Paper. Dotée d’une interface assez léchée à la « Flipboard », elle agrège à la fois les nouvelles postées par ses amis ainsi que les fils d’actus du web. Elle permet aussi de poster du contenu sur Facebook.